Vous allez adorer cette croisière sanglante – Arthur Ténor

    Arthur Ténor écrit une série de romans regroupés sous l’item « Roman d’horreur ». Comme j’ai beaucoup apprécié ses récits historiques, j’ai profité d’un partenariat sur le forum Livraddict pour découvrir ce roman publié par les éditions Scrinéo.

    Six adolescents, férus de jeux vidéo, sont lauréats d’une compétition que leur jeu en ligne avait mise en place. Le jeu s’appelant Massacre gagnant, la compétition pouvait laisser présager le pire. Mais aucune inquiétude pour nos jeunes gens et leurs parents… Ainsi les six jeunes embarquent avec un capitaine qui l’air tout droit sorti des Enfers, sous les au-revoir bienveillants de leurs parents…

    Mouais, je conçois qu’on peut avoir envie de se débarrasser de son ado, mais j’ai trouvé ce début de roman un peu léger et improbable. Soit.

    Les voilà donc embarqués et bien évidemment, les faits surprenants s’enchaînent. Après avoir été balancés sur un canot de sauvetage par l’abominable capitaine, les voilà repêchés par un étrange bateau : Le Lusitania…

    Bien évidemment, à bord, il n’y a personne et nos ados vont bientôt comprendre qu’au sens littéral du terme, il ne devra en rester qu’un.

    Alors, je ressors assez mitigée de cette lecture. J’ai eu beaucoup de mal à embarquer dans l’histoire et à me familiariser avec les personnages que j’ai trouvé un peu trop vite présentés au début de l’histoire. Il m’a fallu à peu près la moitié du roman (lu en moins de deux heures) pour savoir vraiment qui était qui. J’ai trouvé que ce roman répondait bien aux codes du film d’horreur, avait de bons ingrédients (réutiliser les personnages du jeu, l’histoire du Lusitania) mais qu’il avait souvent un goût de trop vite et trop peu. Je trouve que pour avoir vraiment peur, on a besoin de temps et j’ai regretté que les actions s’enchaînent parfois si vite. Je n’ai donc pas eu vraiment peur. Et pourtant l’auteur ne fait pas dans la dentelle, ça dézingue à tout va et pour cela, on le remercie de jouer vraiment le jeu.

    Cependant la dernière partie du livre est vraiment réussie et j’ai littéralement adoré la fin et la mise en abyme du « Post-épilogue ». Un roman qui aurait peut-être mérité une centaine de pages supplémentaires pour sombrer dans l’horreur totale que l’on nous promettait au départ.