© Kot
Les inconnus du bus vont vers un point seulement connus d’eux. Les inconnus du bus jamais ne se regardent. Les inconnus du bus voyagent un à un même s’ils sont côte à côte.
J’aime les regarder passer et repasser. Jamais les mêmes et pourtant identiques. J’aime les regarder aller et galérer. Toujours les mêmes et tellement différents.
Tous ces gens solitaires, perdus, comme livrés à eux-mêmes dans la jungle de la grande ville. Tous si solitaires et incapables de voir le monde qui les entoure. Solitaires au milieu de la foule. Perdus dans la cohue.
Heure après heure, je me régale de ce ballet incessant. Inventant à chacun une vie que je n’ai pas. Rêvant à chaque fois de la chaleur de l’endroit vers lequel ils se rendent. Seuls comme moi, certes. Mais à l’abri.
– Une petite pièce, messieurs-dames. Ou un ticket restaurant. Un petit quelque chose pour que je ne passe pas la nuit encore, sur le trottoir, à regarder les bus passer.
Un beau texte et je n’avais pas vu arriver la chute.
Merci Amandine 😉
Très joli texte, très touchant sur tous ceux qui n’ont d’autre maison que les souterrains du métro.
Tu vois, pour moi, c’est le trottoir et les bus qui passent 😉
Le trafic des bus s’arrêtent très tôt (sauf le noctilien), elle ne passera pas la nuit à les regarder passer ! 😛
Humour noir, quand tu nous tiens …
Un texte doux, en opposition à la situation présentée …
Vilaine moqueuse 😉
Pfff, l’énorme faute. #rolleyes
#retournesecoucher
Punie 🙂
Oh, jolie chute surprenante ! « Les inconnus du bus voyagent un à un même s’ils sont côte à côte. » c’est tellement vrai !
Malheureusement, oui… 😉
La fin est étonnante effectivement ! J’aime beaucoup le début, le rythme que tu donnes aux phrases semblable à celui du bus qui avance.
Merci Albertine. J’aime le travail sur le rythme
Ton texte me laisse un effet de tristesse… un peu comme le conte de la petite fille aux allumettes. Mais on ne peut rien faire pour sauver les personnages de papier, ni les réconforter.
Heureusement, les êtres de papier, eux, finissent de souffrir une fois la page tournée…
J’aime beaucoup, même si pour moi la fin était évidente. Finalement, dans les grandes villes, la solitude est le lot de tous. Plus il y a de monde, plus on est seul.
Tout à fait 😉
Solitude, quand tu nous tiens…
En effet…
texte très bien écrit et belle chute !!….
cest vrai que les transports en commun sont anonymes et peu de personnes communiquent sauf en bus ..
Merci myrtille 😉
et oui,la vie des autres lorsque celle des SDF est en sursis, c’est vrai que c’est un regard possible et qu’il y a de quoi inventer. Belle idée
Merci 🙂
Très joli texte. Je n’avais pas vu venir la chute !
Merci de ton commentaire 🙂
Le retour de la reine de la chute 😉 !
Hi hi 🙂
J’aime le rythme et la chute !!
Merci 🙂
Ton texte est beau et touchant ma Stéphie. J’aime son rythme et
« Inventant à chacun une vie que je n’ai pas »
Juste jolie. Vraiment.
Merci beaucoup ma jolie 😉
Très joli texte effectivement et comme Amandine, je n’ai pas vu arriver la chute, pas du tout.
Merci beaucoup 🙂
On ne pense jamais qu’ils ont un regard aussi sur nous !
Et pourtant…
Original ! J’aime !
Merci 😉