Sélection feel-good books janvier/février 2020

  Je lis plus que je ne chronique. En effet, j’ai dévoré 14 romans en deux mois. Alors je vous propose une sélection de mes lectures légères de ce début d’année.

    Depuis mon billet des oubliés de 2019, je me dis que vous faire un petit billet récap de temps en temps c’est pas mal. Alors, c’est parti pour ma sélection de début 2020, dans l’ordre chronologique de lecture.

 

    L’embarras du choix de Laure Manel, c’est un roman qui part du postulat que selon nos choix, nos vies auraient été différentes. Mais auraient-elles été meilleures ? La toile de fond, c’est le couple d’Emma et Julien. On les trouve le jour de leur mariage, au moment du crucial « oui ». Est-ce une si bonne idée de se marier ? Laure Manel nous raconte trois de leurs vies possibles et, comme elle excelle à le faire, va gratter toutes les failles du couple. Un roman dont j’ai aimé le fond mais dont l’écriture, un peu trop froide à mon goût, m’a laissée au bord du chemin. Je n’ai jamais réussi à embarquer émotionnellement. Mais je pense que ce roman ferait un excellent scénario de film.

 

    Quand nos souvenirs viendront danser de Virginie Grimaldi, c’est l’histoire un peu folle d’un groupe de personnes âgées (les Octogéniaux) décidés à sauver leur lotissement. Alors qu’ils habitent là depuis toujours – ou presque – un stupide projet immobilier menace d’écraser tous leurs souvenirs. Impasse des Colibris, la révolte gronde et la résistance s’organise. On rit, on pleure et on s’attache à ces personnages. Quelques facilités, selon moi, mais c’est tellement charmant qu’on fait comme si on n’avait rien vu.

 

    Il y a parfois des séparations qu’on ne s’explique pas. Et qui vous laissent un goût amer d’incompris, de gâché. Alors quand, douze ans après, refait surface celui qui avait fui… on a forcément envie de comprendre. Mais peut-on pardonner ? Peut-on prendre le temps d’écouter ? Surtout quand on est comblé par la vie. Histoire d’@, c’est cette histoire : Cyril envoie un mail à Mathilde, comme une bouteille à la mer. Il est temps d’expliquer et d’arrêter de fuir. En bref, j’ai beaucoup aimé ce roman, que j’ai presque dévoré d’un trait. C’est frais, la fin est prévisible : peu importe, on se régale.

 

    Ciao Bella, c’est le premier roman de Serena Giuliano, célèbre blogueuse et instagrammeuse. Dans ce roman, on y suit l’histoire d’Anna empêtrée dans des peurs de toutes sortes. Chaque début de chapitre démarre par une conversation avec sa psy. Page après page, elle dévoile sa vie, son amour pour sa patrie natale, l’Italie, et pour sa nonna. Page après page, elle confie ses avancées, ce qu’elle a décidé d’oser. Ce livre est une version à peine travestie de ce qu’on peut découvrir de Serena sur les réseaux. Si le prénom Anna empêche le mot « autobiographie », tout le reste n’est qu’à peine travesti. Selon moi, ce livre est plus une compilation de souvenirs qu’un roman. Des brèves de vie sans intrigue. Pourquoi pas ? Je n’ai pas embarqué et pourtant j’ai très envie de lire son nouveau titre.

    L’habit ne fait pas le moineau est le deuxième roman de Zoé Brisby. Après une belle vie en auto-édition, il a su séduire le jury du Mazarine Book Day et gagner sa place en librairie. C’est l’histoire d’une rencontre improbable entre un jeune dépressif et une mamie désireuse d’en finir. C’est l’histoire d’un covoiturage qui aurait pu mal tourner et qui va changer des vies. J’ai aimé l’idée et trouvé la plume honnête, en revanche, je n’ai pas adhéré à l’humour. Mais ça, c’est toujours quitte ou double. On embarque ou pas. Le coup des expressions employées à mauvais escient m’a laissé un goût de déjà vu trop de fois. Et j’ai été sortie de ma lecture par des détails incohérents. Pour être honnête, je me suis forcée à terminer. Je ne dirai pas que c’est un mauvais roman, loin de là. Mais juste qu’il n’était pas pour moi.

    Dites-moi tout, lesquels avez-vous lus dans cette sélection ? D’autres romans légers à me conseiller pour l’arrivée du printemps ?