Partager la publication "Rentrée littéraire janvier 2017 – Mes envies"
Chaque année, je dis la même chose « Non, cette fois, je lis ce que j’ai dans ma PAL, la rentrée peut bien attendre. » Et à chaque fois je cède…
Et cette année, je fais pire… Comme les copines (Leiloona, Virginie, L’Ivresse), j’ai envie de vous parler des titres que j’ai envie de découvrir et/ou qui sont déjà chez moi. J’en ai déjà lu deux dont un que j’ai chroniqués hier. Ce billet sera mis à jour avec des liens au fur et à mesure de mes lectures et mes chroniques de cette rentrée de janvier 2017. Ou que je me découvre de nouvelles envies…
Comment ça, il y en a beaucoup ? Pensez surtout que ce n’est rien au vu de la quantité de romans qui paraît à cette période-ci. Avec moins de têtes d’affiche qu’en septembre, c’est l’occasion de faire de belles découvertes.
Chez Actes Sud
** Etre à distance de Carla Guelfenbein (11 janvier ) : « Vera Sigall, romancière octogénaire aussi discrète qu’adulée, est retrouvée inconsciente au pied de son escalier, victime d’une chute supposément accidentelle – mais une porte dérobée de sa maison est restée entrouverte… Son ami Daniel, de cinquante ans son cadet, architecte sans illusion et mari mal aimé, est troublé par les conclusions de l’enquête. »
Chez Autrement
** Le grand combat de Ta-Nehisi Coates (11 janvier) : « L’écrivain fait le récit de la naissance de sa conscience politique, héritée de son père, ancien militant des Black Panthers dans le West Baltimore des années 1980. Avec ses frères et soeurs, dans la rue ou sur les rings où la bagarre est omniprésente, il grandit et apprend la guerre menée par son père et Malcolm X, la poésie du hip-hop, le tout sur fond de crack et de sida. »
Chez Belfond
** Deux cigarettes dans le noir de Julien Dufresne Lamy ( 12 janvier ) : « Clémentine travaille dans une usine de parfum. Elle attend un enfant.
Au volant de sa voiture en direction de la maternité, elle percute quelqu’un sans pouvoir s’arrêter.
De retour à la maison seule avec son bébé, elle apprend la mort à Paris, deux jours plus tôt, de la chorégraphe Pina Bausch. Clémentine se souvient : une silhouette maigre, de longs cheveux gris – c’est Pina qu’elle a fauchée.
Elle a tué un génie en mettant au monde son enfant. »
** Un jour on fera l’amour d’Isabelle Desesquelles ( 12 janvier) : « Elle, c’est Rosalie Sauvage. Lui, Alexandre.
Ils se rencontrent et aussitôt se perdent. Ils sont aussi semblables qu’ils diffèrent l’un de l’autre et n’ont que vingt-quatre heures pour se retrouver. Après quoi la possibilité du bonheur sera à jamais derrière eux. Ils sont leur première et dernière chance d’aimer. »
Chez Buchet-Chastel
** Nue sous la lune de Violaine Bérot (12 janvier) : « Elle a tout abandonné pour lui. Elle avait du talent, commençait à être reconnue comme sculpteur. Mais elle est devenue moins que sa servante. Insidieusement. S’est oubliée, reniée. Au début de ce roman intense, elle tente de prendre la fuite. »
Chez Calmann-Levy
** Toxique de Niko Tackian ( 4 janvier ) : « Janvier 2016. La directrice d’une école maternelle de la banlieue parisienne est retrouvée morte dans son bureau. Dans ce Paris meurtri par les attentats de l’hiver, le sujet des écoles est très sensible. La Crime dépêche le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3, surnommé le Pitbull et connu pour être pointilleux sur les violences faites aux femmes. «
** No home de Yaa Gyasi (4 janvier) : « XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effi a est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effi a ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits- enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. »
Chez Don-Quichotte
** Ce que tient ta main droite t’appartient de Pascal Manoukian ( 5 janvier) : COUP DE COEUR ! Chronique ici
« Si ce soir-là Charlotte n’était pas sortie dîner entre filles, elle promènerait Isis dans les allées d’un square. Il lui achèterait des livres qu’elle laisserait traîner sur la table de nuit. Chaque jour, elle serait plus belle. Chaque jour, il serait plus amoureux. Ils boiraient du Sancerre au bonheur de leurs 30 ans, danseraient sur Christine and the Queens. La vie ne tient parfois qu’à un bas filé… »
Chez Félicia-France Doumayrenc
** Prudence Rock d’Anne-Véronique Herter (12 janvier) : Inclassable, à part… car c’est le deuxième roman de mon amie. « Lucie s’approche de moi et me prend dans ses bras. Je sens son sourire me réchauffer. Je suis repartie en enfance. L’espace d’un instant, je revois nos jeux, nos rires, nos chansons. La route des crocodiles dans le couloir de la maison, nos disputes, je répète tout ce qu’elle dit, nos cache-cache dans le jardin, 1-2-3 Soleil, je déclare la guerre, qui est-ce ? Le Cluedo, nos secrets et nos jeux idiots, nos câlins, nos bêtises, la Bretagne, la plage, la mer et les rochers, cap ou pas cap. Prudence Rock est un roman à la fois surprenant, fort, psychologique, tendre, noir, plein d’espoir et de désillusion, qui parle des blessures intimes, de la relation au corps, à l’âme et aux autres. »
Chez Robert Laffont
** La désobéissante de Jennifer Murzeau ( 5 janvier) : « Paris, 2050. Bulle découvre, catastrophée, qu’elle est enceinte. Autour d’elle, le monde est un naufrage. Sous des dômes, les plus riches se calfeutrent, ignorant les misérables qui se débattent audehors, rendus inutiles par l’automatisation. Le chômage a atteint 70%, la violence envahit les rues. Les plus dociles gobent leur Exilnox, les yeux voilés par des implants connectés. Sur les holordis, les murs, partout, brillent les pubs et les flashs info anxiogènes. Alors un enfant, là-dedans… Pourtant le garder, c’est refuser de se résigner. Avec une poignée de hackers, Bulle choisit la lutte. »
** La naissance du sentiment de Jean-François Kervéan ( 5 janvier) : « Nous sommes avant Socrate, Platon, Aristote et dans la Grèce du Vesiècle avant J.-C. À Sparte, la citoyenne Carthas, veuve de grand guerrier, met au monde un fils, Aphranax. L’enfant présente une malformation invisible, dans une société qui élimine les faibles. Victime d’un sentiment maternel interdit chez les siens, la veuve Carthas va dissimuler cette faille. Sa conduite hors la loi provoque le Destin. »
Chez JC Lattès
** Presque ensemble de Marjorie Philibert ( 4 janvier) : « Tout commence le 12 juillet 1998. En pleine finale France-Brésil, Victoire et Nicolas se rencontrent dans un bar à Paris. Ces deux révoltés placides deviennent inséparables et se lancent dans la vie de couple. Mais loin de la passion rêvée, nos héros se retrouvent embarqués dans une odyssée domestique désespérément tranquille…
L’arrivée de Ptolémée, le chat, leur procure un temps le paradis tant souhaité. Mais rien ne dure ! » CHRONIQUE ICI
** Par amour de Valérie Tong Cuong ( 25 janvier) : « Par amour, n’importe quel être humain peut se surpasser. On tient debout, pour l’autre plus encore que pour soi-même. » CHRONIQUE ICI
Chez Lemieux
** Café Krilo de Baptiste Boryczka (13 février) : « Au cœur de Vesterbro, le quartier « rouge » de Copenhague, le Café Krilo a été l’un des derniers fiefs de la contestation et de la contre-culture. Il a fini par céder devant les assauts du régime. Sur ses ruines, dans l’ombre de l’église du quartier, trois personnages au destin mutilé peinent mais se battent pour trouver un sens à leur vie dans une société de plus en plus rétrograde. » CHRONIQUE ICI
Chez Métailié
** La Chair de Rosa Montero (12 janvier ) : « Pas facile d’accepter son âge quand on a soixante ans, qu’on vit seule et que votre amant vous quitte pour faire un enfant avec sa jeune épouse. Soledad engage donc un gigolo de trente ans pour l’accompagner à l’opéra et rendre jaloux le futur père. Mais à la sortie, un événement inattendu et violent bouleverse la situation et marque le début d’une relation trouble, volcanique et peut-être dangereuse. »
Au Nouvel Attila
** Marx et la poupée de Maryam Madjidi (12 janvier) : « Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris. »
Chez Presses de la Cité
** Good Morning Midnight de Lily Brooks-Dalton (26 janvier) : « Augustin, un brillant astronome, est en mission dans l’Arctique lorsque sa base est évacuée. Alors que les militaires rapatrient ses collègues, il refuse de quitter l’Observatoire. Quel que soit le danger, il veut finir ses jours ici, les yeux dans les étoiles. La rencontre avec une fillette de huit ans change ses plans : il doit reprendre contact avec le monde pour qu’elle soit sauvée. Mais toutes ses tentatives restent sans réponse… »
** L’île des bienheureux de Vea Kaiser (26 janvier) : « Tout commence dans un petit village divisé par la guerre, à la frontière gréco-albanaise. Yaya Maria, grand-mère et entremetteuse patentée, décide de marier sa petite-fille, Eleni, avec son cousin, Lefti, pour assurer la pérennité de sa famille. Mais ces derniers ne souhaitent qu’une chose : la première, faire sa propre révolution, le second, qu’on le laisse tranquille. Cependant, parce qu’elle a eu la mauvaise idée d’insulter le chef de la police locale, Eleni se trouve face à deux options : épouser Lefti et rentrer dans le droit chemin ou séjourner en prison pour une période indéterminée »
Chez Seuil
** Qu’il emporte mon secret de Sylvie Le Bihan ( 12 janvier) : « Deux nuits ont bouleversé la vie d’Hélène à 30 ans d’intervalle, la troisième, à la veille d’un procès, sera peut-être enfin celle de la vérité…Alternant le présent et le passé… » Chronique ICI
J’avais adore le précédent Ta Nehisi Coates
Je vais découvrir sa plume
Très belle liste, diversifiée. Je me demande si je ne vais pas céder à « Marx et la poupée ».
Je pense que c’est un de ceux que je vais lire très rapidement 🙂
J’ai le Manoukian, le dernier Pennac (sans grande conviction) , je lirai aussi le Tuong. J’ai commandé le dernier Delacourt, mais j’ai fait livrer cette commande à la Fnac de Bordeaux par erreur, je devrai donc attendre. le hic , c’est que je dois finir aussi le dernier Miano et que d’autres attendent sur ma PAL…
Il faudrait que je me remette à Miano, tiens 😉 Je rêverai pouvoir ne faire que lire et écrire, tiens…
tout pareil, je reprends le boulot assez maussade d’ailleurs
Ben on ne peut pas dire que tu auras profité de tes vacances en plus. Moi, ça y est j’ai fait une demande de 80% pour la rentrée. Le premier pas est fait
Deux cigarettes dans le noir me tente bien 🙂
Je l’ai feuilleté et il a l’air rudement bon 😉
Je viens avec prudence chez toi car je n’avais pas vraiment repéré grand chose jusque là (envie d’être sage pffff). Mais le Rosa Montero oui j’espère le lire. Là ma priorité c’est le nouveau Emmanuelle Pagano, sans doute le dernier Cécile Coulon, peut-être le dernier Carole Zalberg et puis « Prudence Rock » !! Mais ouh là là ça fait déjà beaucoup tout ça !!
Bon je ferme les yeux, ouf heureusement je n’ai pas vraiment lu ton billet juste survolé les couvertures… Damned.
La tentation est partout, quelle plaie 🙂
Oh la la ! il ne faut pas que je vienne par ici, j’en ai déjà tant à lire !!!
Mais si, mais si, viens 🙂
je n’avais pas pris le temps encore de repérer quoi que ce soit, si ce n’est Prudence 🙂
Prudence est un incontournable !!
Je n’ai rien repéré, j’avoue que je n’arrive plus à prendre le temps de lire et ça me navre… Allez, je vais commencer par tenter de réduire ma PAL !
Merci pour toutes ces idées en tout cas !
Bises de Capp
Les livres, c’est un peu comme les robes… on n’en a jamais assez 🙂
Nous en avons quelques une en commun 😉
Ah ah, aurons-nous les mêmes coups de coeur ? 🙂
L’avenir le dira !
Yep 🙂
Un Rosa Montero !!! Vendu ! Je suis plutôt attirée par la littérature étrangère…
J’ai pas mal lu de litté française ces derniers temps. Du coup, j’ai envie d’autre chose 😉
Le grand combat, on s’y met quand tu veux 😉
Avec grand plaisir ! D’ici la fin du mois ?