Pulpeuse fiction – Sophie Noël

pulpeuse    Rien de tel qu’un peu d’humour pour démarrer 2018, non ? Avec Pulpeuse fiction de Sophie Noël, vous n’en manquerez pas.

    Pulpeuse fiction, c’est l’histoire de Victoire, jeune prof de SVT.  Elle se fait muter dans un collège pour se rapprocher du garçon qu’elle convoite en secret, Arnaud. Celui-ci est aussi le prof de clarinette de son frère. Victoire est la reine du retard et de la gaffe. Ce qui lui vaut d’ailleurs une entrée littéralement fracassante dans le roman. Rajoutez à cela que Victoire souffre d’être en surpoids et vous aurez les grandes lignes du portrait de notre personnage. Histoire de rajouter un peu de piment, il y a un surveillant, Axel qui se rajoute à l’équation. Il est jeune et diablement sexy et il a décidé de mettre le grappin sur Victoire…

    J’ai dévoré ce roman en trois heures environ. J’ai beaucoup ri et tourné les pages sans pouvoir m’arrêter. En effet, si le propos est simple dans son ensemble, ce livre a beaucoup de qualités. A l’inverse de nombreux romans de sa catégorie, il est bien écrit et la trame narrative ne souffre d’aucune incohérence. Selon moi, c’est une vraie marque de talent. Surtout quand on sait que cette maison d’éditions ne propose aucun editing de fond sur les romans qu’elle publie.

    Les personnages sont drôles, les situations plus cocasses les unes que les autres. Tout en évitant de rentrer dans la catégorie ridicule. En outre, les codes de la chick-litt sont parfaitement respectés et on passe un super bon moment. La galerie des personnages secondaires est parfaite, variée et cohérente.

Mon seul bémol va au personnage d’Axel.

    Ce garçon est tout ce que je déteste dans le cliché masculin. Là où il aurait pu être un tentateur hors-pair, il ne m’a fait qu’un piteux effet. J’ai trouvé qu’il était souvent à la limite de la contrainte avec Victoire. C’est le gars qui se sert, qui baise comme un lapin et ne pense qu’à sa gueule… et auquel les nanas pardonnent tout. Rhaaaa, je l’aurais bien giflé celui-ci. Je ne sais pas trop ce que l’auteur voulait que l’on ressente à son égard. Je la soupçonne elle aussi de trop de bienveillance à son égard, vu qu’il s’ne tire plutôt bien à la fin du roman. Voilà, c’était pour ma minute féministe, rires.

Petit gag de vous à moi

    Avec Sophie Noël, nous nous sommes offerts nos romans respectifs il y a peu, afin de découvrir nos univers. Autant vous dire que mon Ivana et sa Victoire ont de gros points communs. C’est même littéralement bluffant sur certains domaines comme Weight-Watchers et la salle de sport. Voilà deux héroïnes qui auraient pu être de grandes copines.

10 réflexions au sujet de “Pulpeuse fiction – Sophie Noël”

  1. A quand un roman à quatre mains dans lequel Ivana et Victoire se croisent ?? On attend avec impatience la suite de vos deux univers. et pourquoi pas, entremêlés !

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  2. Je ne savais pas trop ce que faisait cet éditeur : il laisse les auteurs un peu se débrouiller ou quoi? (je devine juste le sens du mot éditing) Donc c’est tout à l’honneur de l’auteur si ça tient la route;
    Juste une question (mais je n’ai pas lu le roman, alors, pas taper! surtout que tu connais l’auteur ^_^) : on est en pleine Science fiction ou quoi? Utopie pour le moins. Ou alors il y a des milliers de profs qui voudraient le truc pour ‘se faire muter dans le collège’ de leur choix, non? Bogosse ou pas à l’arrivée.

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    • Bon après, c’est pas non plus le méga lycée côé de centre-ville. Elle a demandé sa mut et elle l’a eue 🙂 On peut rêver un peu, rires.
      Et oui, la maison ne propose que de l’ortho-typo à ses auteurs. C’est des frais que de payer quelqu’un qui suit l’auteur sur le fond de son texte… donc, en effet, c’est tout à l’honneur de l’auteur.

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  3. Parfois on se demande si la grammaire est revue (ou alors ce n’est pas la grammaire que je connais…)(je fais des fautes comme tout le monde mais au moins je ne suis pas profession correctrice )

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  4. Ouh là là, les romans paraissent avec des fautes ? ça c’est le truc qui me rend dingue et qui fait que je suis capable d’abandonner en cours de route ! Une coquille, ça arrive à tout le monde, mais des fautes de grammaire dans un bouquin, je trouve cela inadmissible ! C’est pour ça que j’ai, entre autres, arrêté de lire des romans édités par Polars en Nord, la moitié étant truffée de fautes grosses et moches !
    Sinon, je trouve le sujet un peu récurent et bateau, non ?

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    • Non pas des fautes, il n’y a pas de suivi de l’auteur sur le fond.

      Quant au sujet bateau, ma foi, on se tape bien la 2e GM en veux-tu en voilà dans au moins 15 bouquins de chaque rentrée littéraire…

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