Parce que c’était nous – Mhairi McFarlane

    Le pitch et la couverture déjà m’avaient donné une furieuse envie de le lire. Cette phrase sur la couverture : « Il ne peut pas mhairiretomber amoureux d’elle, il n’a jamais cessé de l’aimer ». Retrouve-t-on l’homme qu’on aime et qui nous aime, des années après ? Chaque histoire est différente, me direz-vous… Mais j’avais envie d’y croire, le temps de 460 pages.

    Ben et Rachel se sont rencontrés à la fac. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Rachel sortait avec Rhys, un mec plus âgé qu’elle et avec qui elle entretenait une relation à distance. Ben papillonnait de fille en fille. Et puis un jour, Ben disparaît sans ne plus jamais donner signe de vie.

    Quand le roman commence, Rachel quitte Rhys après 13 ans de relation, en pleine préparation de mariage. Même si elle a encore de l’amour pour lui, elle est consciente que leur conception de la vie est vraiment différente et qu’elle ne veut pas s’engager définitivement dans une voie qui n’est pas la sienne. C’est alors qu’elle apprend que Ben est de retour à Manchester, mais pas seul… Il est marié.

    Elle est journaliste, il est avocat. Leurs chemins vont de nouveau se croiser… presque par hasard… Comment réagit-on quand on retrouve quelqu’un qui a fui notre vie, après autant d’années ?

    C’est une romance intelligente où tout se passe dans un ordre logique, où les personnages ne sont pas des névrosés se traînant de vieilles fêlures expliquant qu’ils sont odieux… Rachel n’est pas agaçante, Ben est l’homme dont on rêve en secret et les personnages secondaires sont vraiment très intéressants. Autour de leurs retrouvailles gravitent d’autres intrigues intéressantes : les amours de ses deux meilleures amies, une sombre histoire dans un procès que Rachel est censée couvrir, les manigances de Simon, etc.

    C’est une romance que l’on lit avec plaisir du début à la fin, dans laquelle les personnages ne font ni ne disent des trucs complètement débiles (ou mal traduits). Et puis ce qu’on aime avec la romance, c’est que cela finit bien. J’ai lu sur certains blogs que la fin est un peu rapide, tellement évidente… Oui mais c’est ainsi dans les romances. Et jusqu’au bout, on a quand même le coeur qui bat car on se demande comment les choses vont bien pouvoir changer en si peu de pages. Alors, ça se finit, on sourit, on a le coeur léger. Même si ensuite, ça pique… car tout cela c’est bien de la fiction… enfin, bref… passons…

    Je vous renvoie aussi au billet d’Evenusia

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36 réflexions au sujet de “Parce que c’était nous – Mhairi McFarlane”

    • Au moins le temps d’un roman… parce que dans les faits, j’ai pris le parti de ne pas y croire pour pouvoir avancer (le coeur en miettes)

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  1. Je l’avais repéré celui-ci mais je crois que le fait qu’il soit marié me dérange. J’imagine du coup que tout va prendre du temps, qu’on va tomber dans le « je peux pas mais je t’aime et puis ça se passe mal avec elle mais quand même je peux pas etc… » pendant tout le livre. Sûrement faux d’après ton billet.

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  2. Comme je te le disais sur FB, je lis très peu de romances mais là comme tu dis qu’ils ne font ni ne disent des trucs débiles, je pense que ça pourrait tout à fait me plaire ! C’est noté !

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  3. Moi qui n’aime pas les romances plus que ça, me voilà prête à flancher. La seule lecture de cette phrase « il ne peut pas retomber amoureux d’elle. Il n’a jamais cessé de l’aimer » fait tellement écho à mon vécu que j’en ai les yeux qui…pétillent, disons 😉 ! Merci beaucoup Stephie !

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