De tes nouvelles, le nouveau roman d’Agnès Ledig est la suite de celui paru l’an passé : On regrettera plus tard. Anna-Nina et son père reviennent auprès de Valentine, mais rien n’est simple dans la vie.
Je dois reconnaître que je n’ai découvert qu’après l’avoir eu entre les mains, que De tes nouvelles était la suite du précédent… que je n’avais que moyennement aimé. Mais une fois sur ma PAL, ma foi, je ne l’y ai pas laissé longtemps.
Eric est donc revenu, pour le bien de sa fille, à laquelle il veut offrir une vie stable. Alors pourquoi pas près de la jolie Valentine ? Mais entre un coup de foudre alors qu’on sait qu’on ne reste pas et une relation qui s’installe, ce n’est pas si aisé que cela. Entre temps, Gaël s’est fait plaquer par sa femme. Et il en bave des ronds de chapeau, notamment parce qu’il va devoir maigrir pour pouvoir s’épanouir enfin… Heureusement, Gustave est toujours là, solide comme un roc.
Mon avis est très mitigé, je dois le reconnaître. Le personnage de Valentine s’affirme, je l’ai trouvée moins donneuse de leçon que dans le roman précédent. Certes, elle est toujours au centre de toutes les décisions qui se prennent mais elle laisse un peu plus de champ aux autres personnages pour exister. J’aime toujours autant Anna-Nina et Gustave, non seulement dans leur individualité mais aussi dans cette relation qu’ils ont nouée. C’est à mon goût le gros point fort du roman. De jolies phrases, pleines d’optimisme, émaillent ce roman et ne nous mentons pas, cela fait du bien.
Néanmoins, certains de mes bémols subsistent.
Le plus gros est celui sur l’alternance des voix. Il faut être très attentif sinon on ne sait plus dans la tête duquel on est. Je n’ai pas trouvée de vraie démarcation de style entre ces deux voix et je ne suis toujours pas convaincue par la voix masculine. De même, la manière dont Valentine brûle pour un autre homme ne m’a pas convaincue. Les passages étaient sans doute trop répétitifs et dans l’introspection. Et c’est dommage car j’espérais une vraie réflexion de fond sur la différence entre l’amour et le désir, qui peuvent certes se compléter mais exister aussi séparément, sans que cela soit un mal.
Voui, mitigée aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Et tu avais aimé le précédent 😉
Ton avis me fait hésiter à lire cette suite.
Après, ce n’est que mon avis 😉
Je suis du même avis que toi
Cool 🙂