Partager la publication "Nos adorables belles-filles – A. Valognes"
Encore un feel-good ? Oui, je sais, j’explore le genre. Et j’essaie d’en lire un par maison d’éditions, pour voir. Voyons ce qu’il est avec Nos adorables belles-filles d’Aurélie Valognes dont c’est le deuxième roman après le succès de Mémé dans les orties que je n’avais pas lu.
Dans Nos adorables belles-filles, l’auteur se saisit d’un thème qui fait recette : la manière dont on accueille les « pièces rapportées » dans les familles. Etrangement, cela semble toujours plus compliqué quand ce sont les garçons qui ramènent une compagne à cause de la rivalité avec la mère. Dans ce roman, ce n’est pas ainsi que cela se passe puisque c’est le père de famille, Jacques, qui est une vraie plaie. Remarquez, pas seulement avec ses belles-filles puisqu’il a même tendance à empoisonner un peu la vie de Martine avec qui il est marié depuis 40 ans. Martine et ses belles-filles ne sont pas non plus des saintes, elles ont chacune leurs petits travers et l’agacement de Jacques n’est pas toujours injustifié. Sauf qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Quand il vanne, ça pique drôlement. La question étant de savoir à partir de quel seuil on finit par perdre les gens que l’on aime.
Pour être honnête, je me suis bidonnée une bonne moitié du roman. Je suis bon public en ce moment, ce genre de roman léger et facile me vide la tête et me fait oublier les réactions étranges de certaines personnes (pour être honnête, je ne me supporte pas tous les jours non plus). Bref… J’aime beaucoup les feel-good car ils permettent un bon moment de détente, sans prise de tête et je revendique ce genre de plaisir. De plus, ces bouquins grossissent les traits de bon nombre de situations et font bien mieux réfléchir que les bouquins moralisateurs. J’oserais presque un parallèle avec le Castigat ridendo mores de Molière mais j’ai peur de me faire huer et parodier…
Revenons à Nos adorables belles-filles. J’ai surtout ri tant que le beau-père était pénible, un peu moins, je dois l’avouer quand il fait des efforts et que certains passages m’ont semblé un peu trop mièvres Et pourtant, l’auteur crée une situation de crise sur la fin du roman mais malgré tout, ça ne relance pas, selon moi, assez la machine. J’ai vraiment aimé le personnage de Jacques, les belles-filles sont elles aussi très bien campées. J’aurais aimé un peu plus d’épaisseur pour Martine et les fils (que je n’ai pas vraiment réussi à différencier).
Pas mon truc, tu t’en doutes 😉
Du coup, j’ai un peu peur que tu n’aies pas aimé le mien, tu t’en doutes 🙂
Ca avait l’air bien sympathique, pourtant.
Et ça l’est dans l’ensemble 😉
moi je prends si c’est l’occasion de se marrer un peu dans cette morosité ambiante …en attendant le tien!!
Heureusement, maintenant tu as le mien 😉