Commencer le mois de février par une super escapade : dix gonzesses embarquées dans une mission secrète. Aller fêter les 40 ans d’une copinaute pas au courant que ses copines virtuelles, dont certaines qu’elle n’a jamais vues en 3D, vont débouler dans la petite salle des fêtes où elle croit d’ailleurs fêter l’anniversaire de sa soeur. Une folle équipée en train, un frère au ballon Disney pour nous retrouver sur le quai de la gare, un gîte, des princesses Disney qui se préparent (on m’aura vraiment tout fait faire…), une fête du tonnerre, un accueil hors du commun. Une amie en pleurs. Paraît que c’était de joie.
Avoir du mal vraiment à renouer avec le carcan de l’Education Nationale. Savoir qu’on est bien, dans une classe, auprès d’élèves mais ne plus supporter le cadre dans lequel on doit exercer cela. Avoir envie d’en parler davantage mais savoir que ce ne serait pas de bon ton. En quelques mots, avoir l’impression d’être un pion dans une énorme mascarade.
Continuer à travailler sur le roman à paraître, se demander si on sera prête un jour. Se demander également si on ne devrait pas complètement le réécrire du début à la fin. Il paraît que c’est l’angoisse normale et qu’il faut se calmer. Profiter alors des conseils salvateurs et bienveillants de son éditrice. Présenter son projet devant les représentants, avoir le trac comme jamais. Se dire qu’on a une chance folle, qu’on vit une super aventure. Se demander si on le mérite vraiment, il y a tant de gens qui écrivent si bien. Et puis balayer d’un revers de manche et avoir envie de profiter. Pour une fois que la vie est un peu clémente.
Recevoir des messages de copines : « Mais, mais, on a reçu un communiqué de presse ! Mais c’est ton roman ! » Sentir le trac monter.
Comprendre les chemins qui s’éloignent, les vies qui prennent des chemins différents. Ne pas comprendre l’acharnement, la haine aveugle.
Courir d’un lieu à l’autre, sans cesse. Avoir peur d’être en retard tout le temps. Etre incapable de dire non aux opportunités qui se présentent car elles sont la porte de sortie et que l’on pressent que l’on a aussi envie de ça. Rogner sur les heures de liberté. Ah mince, il n’y en a plus. Rogner sur les heures de sommeil.
Finir de peaufiner le roman de Julie Lamiré, se sentir fière avec elle du chemin parcouru. Avoir hâte de le tenir entre les mains, espérer qu’il trouvera ses lecteurs. Aimer fort les personnages de ce roman et cette écrivaine qui a voulu donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Pas étonnant que j’aie aimé cette histoire dès les premières lignes.
Lire et corriger des textes, réfléchir aux fils à tirer. Aimer ça.
Peiner à lire tout court et à bloguer. Se demander si c’est ce dont on a vraiment envie. Se demander aussi si on ne s’en prive pas pour de mauvaises raisons.
Manquer de temps pour faire du sport et le ressentir aussi bien dans son corps que dans sa tête.
La meilleure journée de la période ? Le 19 mars, sans conteste. Déjeuner avec des copines. Se rendre au Mazarine Book Day : super événement pendant lequel des auteurs (confirmés ou aspirants) sont venus présenter leur projet à un double jury composé d’éditeurs et de blogueurs. Avoir la chance de faire partie du jury et d’entendre parler de supers projets. Participer à un super moment d’échange avec l’équipe des éditrices de la maison Mazarine (label de Fayard), faire la connaissance des auteurs qui y sont publiés. Et finir la journée en beauté au QG avec les gens qui comptent. Boire, se marrer. Finir en beauté dans le métro avec une bande de déchaînées.
Se dire qu’il va tout de même falloir penser à écouter son corps. Paraît que le dos, c’est pas anodin. En avoir plein le dos, dit-on à juste titre. Ouais, parce que le quotidien, en ce moment, il est chargé.
Il y aurait encore tant de choses à dire… Mais là, je file zumber un peu avec ma Laurie Lit. Bon dimanche tout le monde !
J’aime cette effervescence mais je t’invite tout de même à écouter ton corps, ton dos, et aussi tes vraies envies.
Oui, je sais bien que c’est du bon sens, au fond 🙂
Bon dimanche ma Stephie. Je te souhaite de réussir à faire un peu de tri dans toutes ces activités et surtout de suivre la voix qui te convient le plus !
Merci des tes mots, toujours fort gentils 😉
Bon bilan et une prise de conscience de tirer sur la ficelle ? Voilà. Prends soin de toi…
C’est déjà un premier pas hein 🙂
oui ! le deuxième pas sera de prendre les mesures qui s ‘imposent 🙂
J’y travaille 🙂
Bonjour Stephie un beau bilan, c’est bien de suivre ses envies, même si elle mange parfois le reste, il faut bien se faire plaisir, curieuse de lire ton roman et celui de Julie Lamiré dont tu parles si bien. Courage et je souscris pour le carcan bises.
De grosses bises 😉
Prends soin de toi. Tu vis une merveilleuse période de ta vie. Laisse les jaloux, suis tes envies mais n’oublie pas d’écouter ce que te dit ton corps.
Bises de Capp
Merci Capp, gros bisous
Que d’émotions! Ne garde que le meilleur, ma jolie et profites-en à fond!
Je t’embrasse!
J’essaie de me nourrir des bons pour encaisser les autres 😉
Ah, le 19 mars… une sacrée journée !
Oh oui, on en veut encore !!!
eh ben, c’est chargé 🙂
continue de profiter mais ne t’oublie pas en chemin 😉
Je vais essayer 🙂 Des bisous !
Des mois chargés apparemment !
Essaie de trouver quelques instants rien qu’à toi pour te reposer.
Je te souhaite un joli mois d’avril.
J’ai prévu de souffler la dernière semaine d’avril, je m’accroche à ça 🙂
Je confirme, c’était des larmes de joie … Vous faites une bande de sacrées nanas! ♥♥♥ Pour le reste, je te renouvelle ici mon admiration, pour ton énergie, ta créativité, ta passion dans tout ce que tu entreprends… Prends soin de toi et profite!
C’était si bien ! Un week-end qui m’a épuisée mais m’a fait un bien de dingue en même temps. Et pour le reste, merci du fond du coeur
Merci de quoi? Merci à vous toutes! Une des expériences les plus fortes de ma vie! Prends soin de toi, tu le vaux bien!!
Je t’embrasse fort !
Oui faut ouvrir toutes les portes pour profiter de la vie car elle passe vite cette vie. ..il faut aussi parfois savoir s’arrêter un peu, choisir ses priorités. Tu vas y arriver et laisser passer, filer les mauvaises ondes. Paraît que la résilience aide, pas facile à mettre en oeuvre. En attendant les moments comme ce matin nous prouvent que la vie vaut la peine et qu’il faut dépasser tout pour en profiter ( ce que tu fais!). Je t’embrasse fort.
Oui, elle passe vite et on la perd à des futilités souvent. Merci d’être une amie aussi sincère. C’est si rare <3
« Hummm… retrouvez de la sérénité tu dois. Et te poser la bonne question » – Yoda. L’empire contre-attaque, 1980.
Rires 🙂 Je manque de culture, tout s’explique, hi hi
Mais non, Stéphie, ne suis pas les conseils « écoute ton corps et gna gna gna … »
Tu auras bien le temps quand tu seras vieille comme moi.
Vas-y, fonce, amuse-toi, travaille à fond, tu penseras plus tard. Si on réfléchit trop, on n’agit plus.
Je t’admire très fort.
Bises
De toute façon, j’écoute jamais les conseils, je ne suis pas raisonnable. Rires. Merci pour tes mots qui sont toujours bienveillants !
Je lis après coup ton billet… je comprends ô combien que tu te sentes à l’étroit dans le carcan de l’Educ Nat !! Bon courage pour tout et bises !
Merci Sandrion 🙂