Partager la publication "Manuel de survie à l’usage des parents – Philippe Reyt"
Vos mômes ont repris le chemin de l’école. Ouf, il était temps ! Officiellement, vous ne comprenez pas comment on peut laisser des enfants deux mois sans école (à se demander ce que foutent leurs feignasses de profs), sans éveil culturel, etc. Officieusement, vous n’en pouvez plus de les entendre se plaindre, chouiner, se coller des beignes entre frères et soeurs. Vive septembre qui les voit débarrasser le plancher une bonne trentaine d’heures par semaine.
Par contre, la mauvaise nouvelle, c’est qu’on les récupère tout de même le soir et les week-end et que le Ministère de l’Education Nationale n’a rien prévu pour cette longue tranche de vie entre leurs cours… Alors, je vais vous renvoyer, histoire d’en rire, au savoureux petit manuel en BD de Philippe Reyt. Vous ne maîtriserez toujours pas vos enfants en fin de lecture mais vous aurez bien ri et reconnaissez que c’est un bon début. Avec un peu de chance, ça vous empêchera de les étriper…
Philippe Reyt nous fait entrer dans le quotidien d’une famille : un couple et leurs trois enfants. Comment gérer (ou pas) leurs caprices, facéties, mensonges en tout genre tout en gardant un semblant de vie de couple ? Et l’équation n’est pas facile à résoudre.
On tourne les pages et on se bidonne ! J’ai aimé retrouver les personnages découverts dans Coïtus interruptus avec un volume dirigé davantage vers la famille que vers le couple. Et pour le coup, je trouve ces deux BD un peu complémentaires.
Tout y est traité avec beaucoup de dérision, simplicité et sans jugement. Et pour moi, c’est une vraie qualité ! Le môme qui pense que son père lui pique le cadeau de la petite souris, les voisins moches qui sourient devant et médisent ensuite sur la mauvaise éducation des gosses, les copines qui se défilent pour ne pas les garder, les intrusions en pleine nuit dans le lit parental pour tout un tas de raisons plus ou moins bonnes, le môme qui veut faire pipi tout de suite alors qu’on est coincés dans les bouchons et qu’on lui a proposé dix minutes avant sur l’aire d’autoroute. Tout un tas de petites scènes drôlissimes et qui font mouche car elles sentent vraiment le vécu.
Un seul petit bémol, le même que dans l’autre BD, néanmoins. Les personnages semblent à l’aise avec leur nudité et je suis assez d’accord avec cela. Etre nu ce n’est pas sale. Les enfant qui déboulent dans la chambre parentale et trouvent leurs parents nus, c’est normal. Et ça montre avec humour que garder une intimité de couple, c’est du sport. Mais Madame qui raconte nue l’histoire du soir aux enfants… je ne comprends pas trop l’intérêt.
voilà exactement ce dont g besoin, passque là, tout de suite, ai grave envie d’étriper la chair de ma chair, mes amours, mes affreux, mes nains …… ahhhh au secours 😉 et il n’est que 9h30 en ce samedi matin, sais pas bien si je vais tenir tout le we !
mile bises belle belle
Comme je peux comprendre 😉
Héhé en effet, ça sent le vécu… et je partage ton interrogation sur l’histoire du soir racontée par la maman toute nue.
Allez, bonne rentrée à tous les parents !
Bises de Capp
Bises ma belle !
ah oui, une histoire toute nue… ça laisse songeur! Surtout quand elle est racontée à des enfants et pas à son chum!
Une figure de style ? 🙂
Quand mes mômes avaient entre 3 et 5 ans, je relisais régulièrement le livre « guide de survie à l’usage des parents » de Pierre Antilogus, afin de tenir le coup.
Il expliquait qu’il faut être gentil avec les instits, car ceux sont les seuls qui vous débarrassent de vos monstres 8h par jour.
J’ai encore le livre, je le garde pour mes fils quand ils seront parents et je leur rappellerai les séances d’habillage avant l’école, quand, suivant les préceptes de Gandhi, ils opposaient une résistance type ‘sac de pomme de terre ». Imparable !
Toujours chouchouter ses enseignants 🙂
C’est donc, entre autre, une histoire de « sans textile ».
Hi hi 🙂