L’eau de Laya – La baleine du bus 29 (Editions Motus)

    Premier jour de mon coup de projecteur sur les éditions Motus et vous allez voir que cette maison d’éditions a plein de choses différentes à proposer. L’an passé, ils étaient au salon du livre de Montreuil, je les avais rencontrés et beaucoup aimé discuter avec eux. Voilà donc un an que je traîne à parler de leurs publications. Ils seront de nouveau à Montreuil cette année, j’espère que ces quelques articles vous inciteront à aller faire un tour sur leur stand.

Aujourd’hui, je vais vous parler de deux très jolis albums.

 L’eau de Laya de Michaël Et Fathi est un très joli conte sur l’attente de l’eau sur une terre aride. Laya et son mari Salem sont potiers. L’eau s’est doucement retirée de la région où ils vivent. Et moins il y a d’eau, moins ils peuvent modeler, moins les ventes se font au marché. Heureusement le couple est uni dans la difficulté. Chacun va faire ce qu’il peut pour trouver l’eau et ne ménagera pas sa peine. Mais en vain. Heureusement, un jour, Laya a une idée…

    C’est un très joli album. On se régale du conte, des jolis mots, des phrases harmonieuses. On se régale de cette histoire de l’attente de l’eau et de toute la métaphore filée de la création. Et puis surtout, on tourne les pages et on s’en met plein les yeux car cet album est une vraie merveille.

    La baleine du bus 29 de Christine Beigel et Alessia Bravo est un album
très différent du premier. Il raconte comment une petite fille, un matin où elle va prendre le bus, tombe nez à nez avec une baleine échouée au bord de la mer. Elle va donc commencer à lui parler. Une histoire toute douce entre l’enfant et l’animal, une histoire complètement décalée (peut-être un peu trop pour moi) racontée avec des mots simples et sans fioriture. Là où mon coeur s’est vraiment emballé c’est en tournant les pages car j’ai vraiment trouvé les dessins splendides.