Gurty, on peut le dire, elle a du chien. Dans cette nouvelle histoire, Bertrand Santini brille une fois de plus d’un talent qui pourrait devenir sa signature : il allie comme personne le rire et la poésie, l’humour et la tendresse. Embarquez avec Gurty, petite boule de poil, et son maître Gaspard dans de folles vacances d’été en Provence. Suivez la petite narratrice dans ses aventures déjantées, poils plein de caca au vent et barbe à papa collée aux fesses.
Santini signe un roman à la fois frais et intelligent qui va rendre les parents jaloux de leurs enfants.
On se marre de page en page car Gurty nous offre des réflexions savoureuses et impertinentes. Et cette façon de lui donner la parole et de proposer la pensée du chien, là où on a l’habitude d’avoir celle du maître, crée un décalage comique à souhait.
Mais Le journal de Gurty est bien plus qu’un simple roman comique. Comme tous ses copains de la collection Pépix, le roman emprunte au rire pour faire passer des messages. Non seulement, les enfants réfléchissent et apprennent la tolérance mais leurs parents, s’ils ont le bon sens de le lire, ne seront pas en reste de messages qui leur sont également adressés.
J’ai aimé :
- Les amis de Gurty : la touchante Fleur qui n’est pas normale mais faut pas se moquer, Tête de fesses qui n’est pas un ami parce que c’est un chat mais quand même…
- La sensibilité des messages sur la tolérance du handicap mais aussi contre le racisme, la sensibilisation au soin que l’on doit prendre de nos animaux.
- Le regard décalé de Gurty qui ne comprend pas l’ingratitude de son maître quand elle lui ramène un rat crevé, se colle de la barbe à papa au cul et n’apprécie pas la délicate odeur du caca collé dans les poils. Ah, partager une bouse d’éléphant avec quelqu’un qu’on aime ! Le rêve non ?
- La manière dont Gaspard se débarrasse de la crotte de Gurty dans le train.
- Le joli passage avec le papillon, très poétique.
- Les expressions super bien trouvées : « en transpirant des coussinets », « il est mort de vieillesse, peuchère », « Gaspard, c’est mon humain à moi. Je l’aime trop. Il est gentil, joueur, fidèle – et quelle propreté », « le plus gros dalmatien du monde », « d’habitude, j’aime bien qu’on me sente le derrière », « un ennui pas plus grand qu’un poulet »
- Les dessins signés Santini lui-même.
- Les jeux à la fin du livre, notamment le rébus… et la solution du rébus… saleté d’auteur ! Rires !! Et le test psychologique, ah ah ah !
Vous voulez un enfant qui rit et qui réfléchit ? Offrez-lui Le journal de Gurty.
Et encore merci à Bertrand Santini et à Tibo Bérard, son éditeur, pour m’avoir confié ce roman alors qu’il n’était
encore que des pages et d’avoir ajouté sur la couverture un petit bout de mon avis et le nom de mon blog. Merci pour ce respect accordé à nos blogs et à nos modestes avis de lecteurs.
Ah!!! Si c’est un Pépix!!! 🙂
Voilà 🙂
#blogueuseinfluente, ça se confirme 🙂 je le note, j’avais beaucoup aimé Popy la tornade de cette collection!
Mouais, influente… 🙂
Tu dois lire Santini, tu dois !
Il se pourrait qu’on en parle mardi prochain Noukette et moi. je dis ça, je dis rien…
Y a pas à dire, il a du chien, votre rendez-vous 🙂
Je me prépare à une chouette rencontre avec cette petite boule de poils, je sens que je vais me régaler !
Oh que oui !!
Merci, beau brin de fille !
Je rougis 🙂
on vient juste de le commencer ce soir! J’ai lu le 1er jour à mon fils pour qu’il ait envie de continuer tout seul! Hâte de voir le résultat ! 🙂
Alors, il a continué ? 🙂