Korzen – Baptiste Boryczka

    Encore un premier roman. D’ailleurs, c’est ce que j’aurai lu le plus de cette rentrée. Et j’en suis ravie, c’est important de lire les premiers romans (forcément, j’espère que vous lirez le mien au 2e trimestre 2016…). Merci Charlotte, vraiment, d’avoir impulsé cette super idée.

    Korzen donc est une ville imaginaire, située quelque part au Nord de l’Europe. Le personnage principal, Paul, a quitté Belleville pour s’y installer. Il occupe un appartement qu’il pourrait aimer si une odeur étrange ne s’en échappait pas et si son précédent occupant n’avait pas mystérieusement disparu. Alors quand il découvre un drôle de liquide épais et rougeâtre s’échappant d’une fente derrière un tableau, il n’a de cesse de vouloir percer le mystère.

    Autour de lui gravitent une poignée de personnages : Gik, le voisin étrange ; Piotr le petit garçon qui apprend la clarinette ; Yoon-Gi la prof de clarinette et qui entretient une étrange complicité avec Paul ; Kitta, la petite amie de Paul.

    Un roman étrange, un peu déjanté, qu’on ne peut lire au pied de la lettre. Une sorte de fable dont on tire les enseignements qu’on peut, dans la folie de laquelle on doit accepter (ou pas) de se laisser embarquer. Un premier roman atypique qui mérite le détour car il n’emprunte pas à l’écule « je vous raconte ma vie » ni au « alors y a un début, un milieu, et une fin. » Une chouette plume dont je vais guetter le parcours. Une maison d’éditions que je découvre avec ce titre.

                             9/68                                        15/589