I hunt killers – Barry Lyga

     Etre le fils d’un serial killer, ce n’est pas facile tous les jours… Ainsi, après l’arrestation de son père, Jazz est resté vivre avec sa grand-mère gâteuse dans la bourgade où il vivait avec son père et dans le coin de laquelle il a assassiné tant de personnes, des femmes surtout. Bien que ce dernier soit enfermé dans une unité bien surveillée, de nouveaux meurtres se produisent. En plus de ressembler trait pour trait à ceux de Billy, le nouveau serial killer emporte des trophées : des doigts de la victime, laissant à chaque fois le majeur, sectionné, sur la scène de crime.

    Jazz va donc vouloir élucider cette affaire et tenter de proposer son aide à la police de la ville. Quelles sont ses motivations profondes ? Réelle envie de ne pas voir se reproduire de telles choses ? Curiosité malsaine ? En effet, certains s’accordent à dire qu’être un serial killer, ça se transmet. Et il est clair que Billy ne s’est pas gêné pour impliquer son fils dans ses méfaits. Jazz sent d’ailleurs en lui des pulsions contraires et cela l’inquiète beaucoup. Avec Howie, son meilleur ami, et Connie, sa petite amie, ils vont faire leur maximum pour démasquer celui qui se fait appeler L’Impressionniste.

    C’est un roman que j’ai lu très vite, l’intrigue est menée sur un bon rythme et tient la route dans son ensemble. La psychologie du personnage est vraiment très bien construite et j’ai beaucoup aimé tous les personnages qui gravitent autour de lui de la mémé complètement barrée à son meilleur pote hémophile. Le ton est intéressant puisqu’il manie à la fois humour et montée de l’angoisse. Des petits bémols par-ci par-là, notamment quant au fait d’être resté habiter dans cet endroit mais rien de bien méchant.

    C’est le tome 1 d’une trilogie, le tome 2 est sur ma PAL (pas pour longtemps) et le tome 3 sort très bientôt. A vous de jouer !