Gagnante de la deuxième édition du Mazarine Book Day, Laure Rollier nous raconte l’histoire d’une jeune femme, professeur de philosophie. A la suite d’un accident de voiture, elle va voir sa vie complètement changée. Hâte-toi de vivre est son premier roman.
Forcément, depuis la parution de mon premier roman chez Mazarine, je ne peux m’empêcher de lire un maximum d’auteurs publiés dans la même maison. L’an passé, j’étais au Mazarine Book Day, pour encourager les aspirants. Mais je n’ai pas eu la chance de croiser Laure. La bonne nouvelle, c’est que nous allons pouvoir réparer cela ce samedi 17 mars à l’occasion de la 3e édition du MZBD. Et de retrouver tous les copains de la maison !! Ok, ok, vous voulez que je vous parle de Hâte-toi de vivre ! Vous êtes là pour ça.
Après un accident de voiture, Léona, surnommée Léo va avoir une drôle de surprise… sa grand-mère décédée n’apparaît que pour elle et va lui filer au train des jours durant. Sa mission ? Il est évident qu’elle est là pour botter le derrière de sa petite-fille et l’inciter à reprendre sa vie en main. En effet, Léo laisse filer le temps et s’encroûte dans une vie qui ne la rend pas heureuse.
Nous avons là le début assez classique des feel-good books du moment.
Et pour autant, en ce qui me concerne, je ne m’en lasse pas. Léo est une femme qui nous ressemble, avec ses tracas quotidiens, ses doutes, ses mauvaises décisions. Et en cela, même si elles sont radicalement différentes dans le fond, Léo m’a fait penser à ma propre héroïne.
J’étais un peu anxieuse. En effet, je ne suis pas fan des histoires des esprits de nos proches assis sur notre épaule. Je crois que j’avais été bluffée la première fois avec le tout premier Marc Levy. Alors, ne me jetez pas la première pierre, c’est avec cet auteur, sirtant de mes études de Lettres que j’ai découvert que des auteurs vivants continuaient à écrire… Pas Besoin que je vous décode la part d’ironie de la phrase précédente, n’est-ce pas… Mais ce procédé m’avait tenue à distance d’un roman de Gilles Paris, d’un autre de Caroline Vermalle. Et ce sont pourtant des auteurs que j’aime beaucoup. Et là, bim, le fantôme de la grand-mère décédée. Pas de chance pour moi.
J’ai lu ce roman avec plaisir, lui trouvant les mêmes failles de premier roman qu’au mien, le même petit manque d’arrière-plan, de construction des personnages. Mais je me suis laissée emporter par la fraîcheur du personnage, par l’envie de la voir aller mieux. Et j’ai trouvé la fin réussie notamment parce que… ah non, je ne peux pas vous dire… c’est la fin. Mais je le dirai à Laure dès ce samedi. Nous papoterons deuxième roman, parce qu’il est évident qu’elle aura envie de proposer d’autres textes.
Tu dois comprendre pourquoi j’ai pensé à ton livre alors… pas forcément pour les failles comme tu le dis, mais je crois surtout pour la même fraîcheur !! 😉 Ravie de vous voir toutes les deux samedi !! Bises
Oui ça va être chouette de se voir !!!
Je suis de plus en plus curieuse de découvrir ce titre !
Alors fonce 😉