Ayant la chance de faire partie du club Serial #R-eaders, cette année, j’ai eu l’occasion de lire le dernier roman de Cat Clarke, Girlhood.
Girlhood, c’est l’histoire d’Harper et de son trio de copines, à l’internat de Drungraggan. Elles sont hyper soudées bien que toutes les quatre fort différentes. Harper y vit car elle a voulu quitter la maison, un peu après le décès de sa jumelle, Jenna. Elle ne supportait plus l’ambiance morose de la maison, ni cette impression d’être responsable de la mort de sa soeur.
Tout va comme sur des roulettes pour ces adolescentes qui étudient et font la fête avec toute l’insouciance due à leur âge. Mais l’arrivée d’une nouvelle élève va mettre le feu aux poudres. En effet, Kirsty va rapidement s’infiltrer partout. Et c’est vers Harper qu’elle va se tourner, cherchant la confidence, mettant en avant tout ce qui les rapproche.
Très vite, cette histoire d’amitié se met à tourner au thriller psychologique. Kirsty est étrange et semble manigancer plutôt que se lier. Peu à peu, des secrets sont éventés, des choses disparaissent avec toujours le même point commun : Kirsty. Néanmoins, Harper n’arrive pas à s’en détacher. En effet, sa camarade a su percer ses fragilités et en jouer.
Alors emballée ?
Pour être honnête, pas trop. Et pourtant, tout partait tambour battant. Le rythme était assez haletant, la pression montait doucement mais sûrement. Et je me demandais jusqu’où cette Kirsty allait pousser sa manipulation. Et finalement le soufflé retombe assez vite. Sur la deuxième moitié du roman, on a davantage affaire à des disputes de gamines dont on ne comprend pas comment elles ne parviennent pas à les régler. Et le démon finit par se transformer en angelot que l’on serre dans ses bras… Mouais, dans la vraie vie, tant mieux. Mais j’attendais autre chose de ce genre de roman. La couverture rose aurait peut-être dû me donner cet indice.