Là où vont les fourmis – Plessix / Le Gall

fourmis    Après une virée en médiathèque pour me saisir de pépites repérées ces dernières semaines, j’ai ramené Là où vont les fourmis de Plessix et Le Gall.

    Là où vont les fourmis, c’est un conte comme ceux qu’on nous racontait enfant. Mais en mieux. L’histoire se passe loin de chez nous, à une époque indéterminée. Quelque chose qui a un goût subtil des Mille et une nuits sans pour autant en être.

    Ce que fait Saïd à longueur de journée ? Le petit garçon suit les fourmis. Il faut bien qu’elles aillent quelque part, et il faut bien que ce soit important pour que rien ne semble les détourner de leur long chemin. C’est décidé, il va les suivre jusqu’au bout, pour savoir où s’arrête leur lente course. Mais le grand-père de Saïd a un pélerinage à faire. Alors il confie son troupeau de chèvres au garçonnet qui est bien furieux de cette mésaventure.

    C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Zakya, une drôle de chèvre qui parle. Et qui est si bavarde qu’on préférerait souvent qu’elle se taise. Afin de la sauver d’un patron de cirque peu scrupuleux, il va l’entraîner avec elle dans un périple qui va leur réserver de nombreuses surprises…

    En peu de mots, je dirais : COUP DE COEUR ! Cette BD est une pépite pour les yeux pour commencer. De planche en planche et de page en page, on écarquille tellement c’est beau. Côté scénario, c’est vraiment très intelligent. On se régale de ce duo Saïd-Zakya. L’innocence de l’enfant et les réparties très drôles de la chèvre font passer un moment que je ne suis pas prête d’oublier. Vous verrez, de belles leçons de vie se cachent dans ces pages. Une sorte de conte initiatique qui a un goût délicieux de modernité.

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48 réflexions au sujet de “Là où vont les fourmis – Plessix / Le Gall”

  1. Je ne suis pas aussi emballée que toi (et d’autres lecteurs) j’ai trouvé l’histoire intéressante mais je n’ai pas réussi à être aussi emportée 😉

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  2. C’est marrant, la couverture pourtant belle, ne m’attire pas plus que ça et pourtant quand je lis les avis, ça me tente. Un peu comme Blandin en fait. Je vais finir par la lire je pense, quand je tomberais dessus à la médiathèque, j’y jèterais un œil 😉

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  3. J’ai découvert Plessix le jour où Jérôme en a fait une chronique et j’ai appris du coup qu’il venait de décéder.
    Je ne sais pas si c’est son billet ou les circonstances mais ça m’avait beaucoup touchée.
    Voilà que tu en remets une couche. Je pense que ce n’est pas une BD à emprunter mais bien une BD à s’offrir.

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  4. Tu sais à quel point j’aime cet album qui restera à jamais le dernier du regretté Michel Plessix. Ravi de constater que c’est un coup de coeur pour toi aussi <3

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  5. J’ai honte… J’adore Plessix. J’ai même eu la chance de l’interviewer il y a quelques années. J’ai cet album dans ma bibliothèque… et je ne l’ai toujours pas lu. Bonn e tout les cas, ta chronique me donne envie de le « retrouver » et d’y jetter avidement les deux yeux.

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  6. Hum… Il me semble bien que j’avais déjà « noté » ce titre quelque part… Ainsi que les autres de Plessix d’aileurs, que je n’ai toujours pas découverts… (Mais j’ai changé ma façon de noter, ça va peut-être améliorer les choses !!!) ^^

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  7. moi aussi je me fais des « virées médiathèque pour me saisir des pépites repérées » 🙂 je n’ai pas encore attrapé celle ci, mais elle est notée!

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