Voilà le livre qui m’a sorti de ma panne de lecture. Un été 48 d’Emmanuel Prost fait se croiser Histoire et histoire d’amour avec beaucoup de talent.
Tout a commencé le premier dimanche de juin. Après avoir signé deux jours au Salon du Livre de Nice, je devais enchaîner le dimanche à l’autre bout de la France. Alors me voilà fraîchement débarquée en Picardie, au très beau salon de Sailly-Labourse « Envie de Livres ». En salon, on se demande à côté de qui on va bien pouvoir tomber… Et là, magie, je tombe à côté du charismatique Emmanuel Prost. Je regarde ses livres, pas trop ma came – enfin… que je crois. Et au bout d’une heure à l’écouter parler de ses histoires, je n’avais plus qu’une envie : lire Un été 48 qui se passe au château de La Napoule, dans ma région chérie.
L’auteur inscrit son histoire dans l’Histoire. En effet, en 1948, une grande compagnie minière du Nord organise un tirage au sort et emmène plusieurs familles de mineurs en vacances au bord de la mer, à Mandelieu dans les Alpes Maritimes. Deux voix se croisent. D’abord celle de Tiénot, jeune fils de mineur puis celle de Bella, la fille du propriétaire du fameux château. La rencontre de deux univers que tout opposait.
Je ne vais pas vous la faire longue, j’ai dévoré ce livre qui a de nombreuses qualités.
La première, qui pour moi est marque de talent, c’est que les deux voix sont vraiment distinctes et ont chacune un style différent. Belle marque à la fois de réalisme et de talent d’écrivain. Ensuite l’histoire de ces deux jeunes gens nous fait découvrir l’Histoire. Il y a le monde des mineurs mais également celui de la 2e Guerre Mondiale puisque Bella a été cachée pendant la guerre alors que ses parents étaient déportés. C’est un roman où l’on rit franchement mais où notre coeur se serre aussi carrément. Et la fin est… je vous laisse découvrir… belle et terrible, comme la vie, en fait.
En bref, c’est un régal qui mérite d’être découvert ! A dévorer chez l’éditeur ou chez France Loisirs qui a eu la bonne idée de lui offrir une vie supplémentaire dans son Club.
Tu me donnes très envie de découvrir cet auteur ; ce roman a l’air intéressant, j’aime les croisements des voix dans une histoire, si en plus il y a un arrière-fonds historique…je vais peut-être me laisser tenter 😉
Alors tu as craqué ? 🙂
Pourquoi pas, si il croise ma route, ou pour me sauver d’une panne de lecture.
Et tu auras raison de tenter le coup 😉
Je le commence!
Je t’adore !
Pourquoi pas! Bon, je ne sais pas si je vais le trouver facilement par ici, mais les deux voix différentes, ça me tente!
Oui c’est pas gagné par chez toi… En numérique ? Je ne sais pas si tu pratiques la liseuse. 🙂