« Et sur ta peau, déposer un baiser »
Ma 121e participation à l’atelier d’écriture
« Une photo, quelques mots »,
initié par Leiloona
Je sais que je ne devrais pas. Je sais que tu ne m’appartiens pas. D’ailleurs appartient-on vraiment à quelqu’un d’autre que soi ?
Chaque courbe de ton corps éveille en moi ce que je pensais mort. Les dessins sur ta peau sont autant d’histoires que j’aimerais nous écrire.
Ton sourire, j’imagine qu’il n’y a que pour moi, qu’ainsi tu le fais naître. Cette manière de casser ton poignet quand tu dis « c’est ainsi », cette odeur charnelle que je suis le seul à saisir. Ca aussi, je le sais.
Chaque fois que tu me laisses te prendre, je sais que c’est pour mieux t’éloigner. D’une main, tu donnes ce que de l’autre, invariablement, tu reprends. « C’est ainsi. » Cela m’excite autant que cela me bouleverse.
Et sur ta peau, déposer un baiser.
Je suis encore dans les draps, que tu t’es rhabillée et que le vent t’emporte vers lui. Celui avec qui tu vis. Celui dans les bras duquel, sans doute, tu m’oublies.
Pour mieux me revenir…
Un texte plein de sensualité…
C’est toujours difficile de laisser partir l’aimé, l’attente est longue et tout autant sublime.
Oui cela peut amplifier le désir 😉
Pour une fois, enfin on se comprend, c’est la femme qui s’en va et l’homme qui reste dans l’attente. J’aime beaucouo ta phrase « Chaque courbe de ton corps eveille en moi ce que je croyais mort. »
Elle s’en va, puis revient 😉 Il y a beaucoup d’hommes qui attendent, on en parle juste moins souvent, je pense 😉
Et merci pour le compliment 🙂
Un texte plein de fluidité qui me fait penser à une valse, très beau.
Mille mercis Marina 😉
J’aime beaucoup le regard que le narrateur pose sur celle qu’il aime. Ta plume est délicate, sensible. Elle se marie bien avec l’amour.
Merci Laurence 😉
Des allers et retours, comme la bouche à la peau qui embrasse tout le corps, et éternellement, recommence
Tout à fait 🙂