Je suis certaine que la couverture de livre d’aujourd’hui inspirera davantage qu’hier ceux qui me font le plaisir de venir lire ce blog.
Grâce à Liliba qui en a fait un , j’ai pu découvrir à mon tour un petit roman épistolaire du XIXe siècle dont j’ignorais jusqu’à l’existence.
Sachez également que ce livre a été l’occasion d’une lecture commune avec Emmyne dont je vous invite à aller également lire l’avis.
Ce roman épistolaire a la particularité d’être composé en majeure partie de lettres du personnage principal. Lettres qui ont un même destinataire mais ne reçoivent pas de réponse puisqu’elles sont toutes écrites sur la même nuit et servent finalement d’exutoire à la jeune femme qui les écrit.
La narratrice est amoureuse et cet amour lui est rendu. Un mariage entre les deux amoureux semblerait même être désiré. Mais un soir, l’homme disparaît accompagné d’une femme que tout indique comme une rivale potentielle.
La narratrice va alors laisser éclater le flot de son angoisse, gonflant au fil des heures et au fil de certaines paroles rapportées qui semblent indiquer qu’un autre mariage se déroule laissant son amour trahi.
C’est un petit roman dont la lecture est facile, le style soigné et ciselé. Toutefois, j’ai un peu peiné en son milieu car le monologue d’une femme qui se meurt d’amour a fini par me paraître longuet et désuet. la fin est toutefois venue ramener un peu de relief au livre et c’est une lecture que j’ai donc apprécié de faire.
Ce livre va donc reprendre sa route et partir se dorer la pilule au soleil, de l’autre côté de la planète. Merci encore Liliba !
21 réflexions au sujet de “Vingt-Quatre Heures d’une femme sensible”