C’est hier que ce roman est apparu dans toutes les bonnes librairies. Ceci dit, j’ai fait partie des privilégiés contactés par Paola Alegria, attachée de presse chez Albin Michel, pour recevoir et lire ce livre en avant-première. Je veux d’ailleurs commencer ce billet en la remerciant pour son sérieux, sa bienveillance et la gentillesse de tous ses mails. Ce fut un plaisir de collaborer au lancement de ce roman.
J’ai de plus été très touchée, en ouvrant le livre, de découvrir qu’il avait été dédicacé par l’auteur. C’est une attention que j’ai vraiment beaucoup appréciée.
De quoi ça parle :
Thomas Drimm va avoir 13 ans. Dans la société dans laquelle il vit, on peut dire qu’il cumule les handicaps : il est obèse et a un père alcoolique.
En effet, Thomas vit à une époque qui semble à la fois si différente et si proche de la nôtre. Il est un jeune habitant des Nations-Uniques, seul pays rescapé d’une guerre sans merci et protégé par un bouclier supposé protéger ses habitants d’une menace nucléaire.
Un jour, alors qu’il s’amuse avec son cerf-volant, il heurte par mégarde un vieux monsieur et le tue. Pris de panique, il va se débarrasser du corps et de son cerf-volant. Mais de retour chez lui, une surprise de taille va l’attendre. L’esprit de cet homme, qui n’est autre que le savant créateur du bouclier, a investi son ours en peluche. Et il va harceler Thomas afin de l’aider à sauver le monde. De là, va débuter une course effrénée pour tenter de sauver le monde en détruisant le fameux bouclier. Thomas va devoir pour cela faire le tri entre ceux qui veulent réellement l’aider et ceux qui n’ont d’autre volonté que de le faire échouer.
Ce que j’en ai pensé :
J’étais très curieuse de voir comment l’auteur allait s’illustrer en prenant le risque d’écrire pour la jeunesse. J’ai lu plusieurs livres de cet auteur et hormis son dernier roman pour adultes, j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à le lire. Alors, alors, me direz-vous ?
Tout d’abord, parlons de l’intrigue. On y retrouve de nombreux ingrédients et de nombreuses ficelles communes aux romans qui font le plaisir de nos adolescents. Ces derniers devraient prendre beaucoup de plaisir à suivre les aventures bien rythmées de Thomas. Mais je pense que c’est ailleurs que se déploie réellement le talent de l’auteur.
Le héros est marginal et va prouver qu’il mérite cette étiquette par son courage et son ingéniosité. Les personnages secondaires sont intéressants et représentent finalement chacun à leur manière une caricature de notre époque, ou tout du moins ce que le monde tend à devenir. En effet, les problématiques soulevées dans ce roman, même si elles sont exagérées, nous renvoient à un futur qu’il n’est pas tout à fait exclu de voir se réaliser. En effet, de nombreuses thématiques nous renvoient à des préoccupations contemporaines : la survie de la planète, la lutte contre les apparences, la menace d’un contrôle total de la population par le gouvernement. Ainsi, je pense que ce roman remplit un rôle d’information et de sensibilisation des adolescents à la dérive de notre société.
Du point de vue du style, je l’ai trouvé bien adapté au public qu’il est censé viser. Il est simple mais travaillé. Et j’ai trouvé le vocabulaire du héros bien en phase avec celui des adolescents auquel ce livre s’adresse.
Je remercie encore Didier Van Cauwelaert, Paola Alegria et les éditions Albin Michel de m’avoir permis la découverte de ce roman. Je suivrai avec plaisir la suite des aventures de Thomas Drimm puisque c’est le premier opus d’une série de cinq romans.
Vous voulez en savoir plus ? Allez visiter le site consacré à ce roman. Et rendez-vous également sur le blog de Celsmoon pour y découvrir une interview de l’auteur et son avis sur le livre.
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