Voilà un petit moment que je ne m’étais pas régalée d’un bon thriller. Grâce à cet envoi des Editions de l’Archipel,sequestree c’est désormais chose faite. Et comme il est bien meilleur de frissonner en bonne compagnie, Noukette et moi avons décidé de nous associer pour cette lecture.

    Annie O’Sullivan est une jeune canadienne de 32 ans. Un dimanche d’août alors qu’elle s’apprête à mettre fin à la journée portes ouvertes de l’agence immobilière pour laquelle elle travaille, un dernier visiteur se présente… Et Annie va avoir une longue année pour regretter d’avoir accepté que cette homme visite la maison. En effet, il va la séquestrer et lui faire subir les pires horreurs pendant des mois. Après avoir enduré tous les sévices possibles, elle parviendra à lui échapper…

    Les pages de ce roman se tournent toute seule et je l’ai quasiment lu d’une traite. Si l’intrigue en elle-même n’est pas forcément très novatrice, ce sont les choix narratifs qui font la différence. Chaque chapitre est le récit que fait Annie de son expérience lors de séances avec sa psy. On n’entend d’ailleurs que la voix d’Annie qui n’a accepté la thérapie qu’à la condition de ne jamais être questionnée. De page en page, l’horreur monte et rien de ce qu’a vécu la jeune femme ne nous est épargné. De même, la tension est exacerbée par les pauses constituées par chaque fin de séance mais aussi par les choix qu’opère Annie dans l’ordre de son récit. On oscille entre le récit de qu’elle a enduré auprès de celui qu’elle nomme le Monstre mais également celui de son retour quasi impossible à sa vie passée. Ce roman m’a fait frémir d’indignation et de dégoût, avoir des hoquets d’incompréhension et même pleurer.

    De même si la révélation finale, pour le lecteur comme pour Annie, n’est guère innovante, la manière dont elle est amenée nous tient en haleine avec le personnage jusqu’à la dernière ligne.

    Je vous invite à me suivre sur le blog de Noukette afin de lire laquelle de nous deux a une chance de se remettre du spectre du Monstre qui peut planer au-dessus de chacun de nous. Vous y trouverez d’autres liens de blogueuses ayant lu également ce roman car la miss est moins paresseuse que moi.

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