Eh oui, moi aussi, j’ai succombé à la tentation et arpenté les allées du Salon du Livre de Paris. Tout d’abord, le soir de l’ouverture en compagnie de mes copines Stéphanie et Tamara. Nous y avons croisé de chouettes personnes : Solène du Cherche-Midi, Denis de Buchet-Chastel, Abeline des Chroniques de la Rentrée Littéraire. Je ne révèlerai pas laquelle d’entre nous a bu le plus de champagne ? Elle est originaire d’une ville où les gens ont le sang chaud et j’ai peur des représailles.
J’y suis retournée toute seule comme une grande le samedi, pleine d’enthousiasme. J’ai bien pensé que j’allais fuir très vite car je peinais à me repérer dans les allées et que certains vendeurs sur les stands de grandes maisons dont je tairai le nom ont été d’une incompétence à la hauteur de leur manque d’amabilité.
Heureusement, j’ai persisté et fait de chouettes rencontres et de bonnes acquisitions.
Une des thématiques du salon qui m’intéressait cette année était l’honneur fait à l’Outremer.
J’ai donc acheté L‘énigme du retour que j’ai emmené dédicacé par le très sympathique Dany Lafferrière.
Ensuite, sur le stand de la maison des Editions Galaade (dont je tiens à signaler l’excellent accueil), j’ai acheté un essai de Patrick Chamoiseau et Edouard Glissant, Quand les murs tombent. Je suis tombée sous le charme de la jolie dédicace illustrée de Patrick Chamoiseau.
Et pour me consoler de n’avoir pas vu mon auteur fétiche, Alain Foix, je me suis consolée en achetant son essai Noir que je ne possédais pas encore.
Au stand de l’Outremer, j’ai acheté deux livres des Editions Orphie.
Une BD, Ti Niko de Blaise et Simety que j’ai pu emporter dédicacée par le scénariste, Blaise qui est très sympathique.
Et puis, j’ai acheté le premier roman d’un charmant auteur martiniquais (si charmant que je n’ai pas osé lui demander de le photographier) : Trempage Kreyol d’Alexandre Tellim.
Sur le stand des Editions Mercure de France, j’ai eu l’occasion de papoter avec Louis-Philippe Dalembert dont j’avais lu et aimé Noires blessures. J’ai été surprise de découvrir qu’il avait lu mon billet et nous avons discuté de ses personnages. Un excellent moment.
Ensuite, ce fut l’assaut du stand des Editions Actes Sud car je voulais à tout prix repartir avec un livre signé de Laurent Gaudé dont je ne cesse de dire que c’est un des meilleurs écrivains français contemporains du moment. Je suis repartie non seulement avec Eldorado mais aussi avec du théâtre, Mille orphelins. L’attente valait vraiment la peine car Laurent Gaudé prend vraiment le temps de discuter avec ses lecteurs et ce fut vraiment un moment très agréable.
Etant sur le stand, j’en ai aussi profité pour me faire dédicacer le premier roman de Mathias Enard, La perfection du tir. Un très chouette échange aussi.
Après un petit saut sur le stand des Editions La dilettante dont Juliette l’attachée depresse est des plus sympathiques. J’y ai donc acheté deux romans : Le strip-tease de la femme invisible de Murielle Renault dont j’ai beaucoup aimé le dernier roman. Mais aussi, Le front russe de Jean-Claude Lalumière qui dédicaçait son roman, c’était donc l’occasion. Quelques heures de lecture pleines d’humour en perspective.
Un petit saut sur le stand de Sonatine et une petite signature du grand R.J Ellory. Impressionnée la Stephie, je ne vous dis que ça. Impossible de ressortir le peu d’anglais que j’ai… une vraie crétine…
Et la signature coup de coeur de la journée, celle de Sire Cédric. Je repartais quand je suis passée par hasard devant son stand où il signait bravement depuis des heures. Je me suis arrêtée, l’ai écouté quelques minutes. J’ai foncé acheter son premier roman en poche et suis revenue me le faire dédicacer. Je ne sais si j’aimerai son roman mais j’ai adoré l’entendre parler de son écriture, de son rapport avec l’objet-livre et sa grande simplicité.
Et puis quelques rencontres fugitives de blogueuses, des coucous à des attachées de presse : Solène (oui, encore, je sais, mais quand on aime on ne compte pas), Anne des Editions Lattès, Nadine de La Table Ronde.
Et puis ne ne pouvais pas repartir sans avoir salué Aya Cissoko et Marie Desplechin sur le stand des Editions Calmann-Levy.
Vous êtes encore là ? Allez, je vous fais grâce de mon périple qui aurait pu déboucher sur une dédicace de Barbara Constantine… J’ai acheté aussi un livre d’Eric-Emmanuel Schmitt et un de Tatiana de Rosnay, mais je n’ai pas eu le courage, au final, d’affronter la file des dédicaces.
Mon plus grand regret ? L’absence de Pierre Lemaitre qui était malade, bouh…
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