Eh non, vous ne rêvez pas, un vrai billet sur ce blog légèrement assoupi depuis quelques jours. Entre le travail, les trois séances de kiné hebdomadaires, le sport, mon fils et les joies du quotidien, je n’arrive plus à lire ni à bloguer. Mais ça va revenir, hein !
Tout démarre par un meutre déguisé en suicide. Celui d’un médecin qui travaille dans une clinique qui se consacre à la recherche contre le sida. Deux patients de la clinique ont d’ailleurs été assassinés. Et le plus étrange c’est que ces deux patients avaient été guéris mais que la nouvelle n’avait pas encore été publiquement révélée.
Rajoutez à cela Sara Lowell,une jeune journaliste souffrant d’un handicap, Michael un basketteur renommé amoureux de la dite journaliste et vous aurez les principaux ingrédients du dernier Coben publié chez Belfond.
Un nouveau roman ? Pas vraiment… Coben nous offre encore un roman de jeunesse. Il faudrait peut-être qu’il nous propose du sang neuf, je trouve. Certes, on sait que c’est de la littérature facile, le genre d’auteur que je lis pour m’aérer la tête. Mais là, je reconnais que je suis lasse de retrouver toujours les mêmes ficelles et le champion de basket. Malgré mon peu de temps disponible, j’ai lu ce roman assez vite, comme à chaque fois avec l’auteur. Mais aucune surprise quant à celui qui est derrière la machination, les personnages sont un peu falots (et je ne vous parle même pas des personnages secondaires), le tueur à gages pathétique, l’enlèvement (notamment le lieu) peu crédibles et le final peu convaincant. Certes, c’est un roman écrit il y a de nombreuses années et que l’auteur feint de s’excuser dans un avant-propos. Mais franchement, à part l’intérêt commercial, je ne vois pas pour quelle autre raison un auteur, qui doit désormais manier son art, infligerait à ses lecteurs un roman de jeunesse mal ficelé. Je suis vraiment déçue par cette mode qui consiste à sortir des tiroirs des romans de jeunesse qui forcément vont se vendre grâce à la notoriété de leur auteur. Mais ce n’est pas leur rendre service au fond…
11 réflexions au sujet de “Remède mortel d’Harlan Coben”