Il y a peu, ma copine Lancellau et moi arpentions les allées du salon du Livre. Et le dernier Milena Agus faisait partie de nos projets de la journée. C’est donc tout naturellement que je lui ai proposé de publier notre billet le même jour.
C’est ma troisième rencontre avec l’auteur après Mal de Pierres et Mon voisin.
De quoi ça parle :
La narratrice est une jeune fille qui raconte le quotidien de sa famille, sarde depuis que le monde est monde. Ceci dit, chez les Sevilla-Mendoza, le quotidien est loin d’être monotone. Entre la narratrice qui a une relation sado-maso avec un homme marié, le père qui rêve d’évasion, la mère artiste dont on s’aperçoit qu’elle nourrir des amours secrètes, le frère martyrisé par ses camarades d’école, la tante que tout le monde séduit mais que personne n’épouse, le lecteur ne s’ennuie pas une seconde.
Ce que j’en ai pensé :
La lecture de ce roman m’a vraiment déstabilisée. On y retrouve la plume bien particulière de l’auteur mais j’ai trouvé le récit assez percutant en fait. Tout est raconté du point de vue naïf de la narratrice et même si ce qui est dit semble moins cru, l’impression, elle n’en est que plus forte. Derrière la naïveté de la narratrice, j’ai ressenti une grande ironie de la part de l’auteur. J’ai de nombreuses fois esquissé de larges sourires malgré les choses horribles qui se disent, malgré certaines situations qui devraient plutôt prêter à pleurer parfois.
Cependant, je dois avouer que je n’ai pas été aussi conquise que par Mal de Pierres qui m’avait littéralement laissée sous le charme. Et je dois également concéder que je n’ai pas compris la fin… aurais-je été inattentive à un moment ? Je me pose la question.
Je vous invite à faire comme moi : aller lire l’avis de Lancellau.
Vous pouvez aussi lire l’avis de Leiloona chez qui j’ai appris que c’était en fait le premier roman de l’auteur.
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