Notre petite vie cernée de rêves de Barbara Wersba

    Je vous parlais hier de mon addiction au blog Bric-à-Book. Eh bien, figurez-vous qu’en plus de m’inspirer de nombreuses lectures, Leiloona a la gentillesse (comme nous habitons la même région) de me prêter bon nombre de livres. Or ces derniers temps, ma PAL leiloonesque ayant pris un peu trop d’ampleur, je me suis décidée à lui réserver un sort. Donc pour quelques jours, vous vivrez donc ma découverte de livres qu’elle a eu la gentillesse de me prêter.

   Après cette petite mise en jambe, je vais quand même vous parler de ce petit bijour de littérature jeunesse. Albert est un de ces adolescents que tout le monde considère comme un raté. Il a de mauvais résultats en classe et a des hobbies décalés par rapport aux autres jeunes. Si bien qu’il n’est considéré ni par sa famille ni par ses camarades de classe. Et il en souffre. Beaucoup.
   Un jour, sa mère l’envoie menacer la voisine qui prend un malin plaisir à brûler ses ordures dans son jardin. et cette rencontre va bouleverser sa vie. Orpha Woodfin est une vieille personne qui vit de rien dans sa maison délabrée. Mais Orpha était actrice de théâtre et sa maison regorge de livres, pour le plus grand bonheur d’Albert. Va alors se créer une amitié profonde et sincère entre ces deux êtres marginaux.

Ce livre est un petit bijou donc, et ce sous bien des angles. Tout d’abord l’histoire est touchante du début à la fin. De plus, on y trouve une réelle réflexion sur le conformisme, le mal-être des adolescents, la difficulté à assumer sa singularité. Et pour couronner le tout, le livre est parsemé de citations de grands auteurs, de très belles citations (notamment une très belle de Rilke).
   Ce livre n’a pas été un coup de coeur pour Leiloona (voir ICI) mais l’histoire et la très belle couverture du livre m’avaient toutefois donné envie de tenter ma chance. Et je suis vraiment heureuse de l’avoir fait.

    Je ne veux pas déflorer davantage ce court roman car j’aurais trop peur de lui faire perdre de sa saveur. Petit bémol à mon goût, la traduction du titre. Je lui préfère l’original qui est The dream watcher.