Encore un que je veux lire depuis sa sortie et dont la publication m’avait vraiment emballée. certes, ce n’est pas encore le troisième tome de sa trilogie, mais c’est du Zafon tout de même et sa plume nous emporte de nouveau à Barcelone.
Oscar est un jeune garçon qui vit dans un pensionnat. Il aime errer au gré des rues. C’est ainsi qu’il va tomber sur une maison qui lui semble enveloppée de mystère, va y entrer en cachette et emporter une montre. Gêné d’avoir commis une chose pareille, il va venir rapporter l’objet et faire ainsi la connaissance de Marina dont il va tomber instantanément amoureux et qui vit dans la maison avec son père malade.
Les deux adolescents vont se retrouver embringués un peu malgré eux dans une histoire sombre et mystérieuse. Une femme qui apparaît et disparaît sans crier gare, de mystérieux messages, un emblême représentant un papillon noir et des secrets vieux de trente ans. Très vite, la vie des deux amoureux va se retrouvée face à un danger qui les dépasse.
J’ai aimé retrouvé l’univers de Zafon et la traduction de Maspero qui rend très bien l’atmosphère. J’apprécie que ce soit le même traducteur car la patte ne change pas, on retrouve vraiment l’impression de lire le même auteur à chaque fois.
Néanmoins, si ce roman se lit très vite, je ne peux pas dire que j’y aie pris beaucoup de plaisir. je dois même dire que je me suis ennuyée. Zafon nous embarque dans quelque chose qui flirte clairement avec le surnaturel, rappelant les expériences du Docteur Frankenstein puisqu’un de ses personnages fait des expériences assez sordides sur des corps humains. Mais je ne sais pas, j’ai trouvé ça à peine ébauché à chaque fois. J’ai eu l’impression que l’auteur tenait encore là la matière d’un énorme pavé et qu’il s’était contenté de ne nous en livrer qu’une ébauche. J’ai eu l’impression de rester à la surface pendant toute ma lecture parce que l’auteur ne voulait pas creuser plus ni les personnages ni les histoires.
Si la fin est réussie, je trouve qu’il a fallu paradoxalement trop de temps pour y arriver mais sans jamais entrer, à mon sens, dans la profondeur qui aurait pu être donnée au récit.
Je sais que Pimprenelle a un avis plus favorable et vous invite donc à faire comme moi : aller lire son billet.
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