Vous en avez assez des romans jeunesse avec des créatures irréelles ? C’était le cas pour moi aussi. Ceci dit, j’ai bien fait de faire une exception pour ce roman dont la simple couverture est une invitation à la lecture !
Jacinda est une draki, c’est-à-dire un être mi-humain, mi-dragon. Elle vit dans une communauté dans laquelle on entretient cette double personnalité. Jacinda et les siens sont traqués sans cesse par des chasseurs qui ignorent cependant qu’ils peuvent avoir une apparence humaine. Un jour, Jacinda et son amie manquent de se faire avoir par les chasseurs. Notre héroïne va alors tout risquer pour sauver sa peau et celle de son amie. C’est alors qu’elle se retrouve prise au piège par Will mais que celui-ci va l’épargner.
De retour parmi les siens, il va être décidé de la marier au plus vite avec le fils du chef de leur peuple. D’autant que Jacinda est une cracheuse de feu et que l’on n’en a plus vu depuis de nombreuses années. La mère de Jacinda, au courant de ce qui se trame dans le dos de sa fille, décide de s’enfuir avec ses deux filles. Elle a déjà perdu son mari et ne veut pas prendre d’autre risque en ce qui concerne l’avenir de sa famille.
Echoués en plein désert, Jacinda va-t-elle tenir le coup ? Et son draki ? Mais dans un couloir de son nouveau lycée, elle fait une rencontre…
J’ai adoré et dévoré ce roman. L’univers est très bien construit et j’ai beaucoup aimé cette société que Sophie Jordan crée et commence à installer dans ce premier tome. Oui, une saga, je sais. Mai pour une fois, je ne suis pas fâchée et j’en redemande encore !
Un univers fantasy très réussi donc et des personnages très attachants. Je dois même reconnaître que mon vieux coeur flétri s’est entiché de Will fin du coming-out. Les personnages secondaires sont aussi très intéressants, notamment la famille de Will dont certains membres m’ont faite frémir de peur et avoir la nausée tant ils sont odieux. Le lecteur ne sera pas non plus insensible au discours sur la différence et au droit que s’accordent certains de vouloir supprimer ceux qui ne leur ressemblent pas. Rien de nouveau sur ce point, vous dites ? A mon avis, on ne le répètera jamais assez, on ne l’écrira jamais assez non plus. Force est de constater comment va le monde…
Vivement la suite !!!
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