Puisque nous l’avons découvert ensemble, Pimprenelle et moi avons décidé de lire le 4e opus de l’auteur ensemble à l’occasion de notre LECTURE DU DIMANCHE.
De quoi ça parle :
Ce quatrième volet des aventures d’Erlendur va nous projeter dans un sombre passé : la guerre froide et ses affaires d’espionnage.
Ainsi quand le cadavre d’un inconnu est retrouvé dans le lac, qui plus est, attaché à un émetteur radio russe, il y a de quoi se poser des questions.
Comme à son habitude, Erlendur va fouiller à fond chaque piste, surtout celles qui semblent les plus farfelues à ses équipiers.
On y retrouve d’ailleurs Elinborg qui se lance et publie un livre de cuisine. Mais on suit aussi les déboires de Sigurdur Oli et de son épouse dans leur désir d’enfant.
Le roman permet de découvrir la vie d’étudiants islandais en Allemagne de l’Est dans les années 60 et de découvrir quelle pression et quelle surveillance constante y étaient alors exercées.
Ce que j’en ai pensé :
Même si l’intrigue est totalement différente, la construction narrative m’a rappelé La femme en vert : un cadavre non identifié et deux récits enchâssés opérant un va et vient entre présent et passé, s’éclairant progressivement l’un l’autre.
Comme me le faisait remarquer ma copine Joe il y a quelques temps, à chaque lecture on se dit que c’est encore meilleur que le précédent. Je sais que je ne vais pas aider vos PAL mais je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman. Comme les trois précédents, quand on s’y lance, on ne peut plus s’en défaire.
Une des forces de cette série est bien évidemment l’enquêteur dont les déboires et les affaires de famille offrent une épaisseur supplémentaire à la qualité de l’intrigue policière. J’aime la manière très progressive et déterminée qu’a Erlendur de mener ses enquêtes.
Ce qui me chagrine ? Il ne m’en reste plus qu’un à découvrir, argh !
Il ne me reste, comme chaque semaine, qu’à aller découvrir l’avis de Pimprenelle !
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