C’est la très jolie couverture qui m’a donné envie d’emprunter ce livre à la médiathèque de ma ville. Et j’ai bien fait de me laisser tenter.
De quoi ça parle :
Anne aime énormément Philippe son frère aîné. Mais celui-ci souffre d’un retard mental. Anne va donc confier ce qu’est la vie auprès d’un frère handicapé, elle va raconter quelle place l’enfant « normal » peut réussir à conserver au sein de la famille.
Un roman très touchant sur le quotidien du handicap mental dans une famille.
Ce que j’en ai pensé :
Anne Icart signe ici un premier roman et l’on peut dire que c’est un trésor d’émotions. L’écriture y est légère pour atténuer la charge que représente le sujet. On est très touché à la lecture de ce roman qui mêle bonheur et malheur avec beaucoup de simplicité, sans rentrer jamais dans le pathos.
Je ne dirai pas ni que je suis conquise, ni que c’est un grand roman. C’est un premier roman qui a le mérite de dire les choses simplement et sincèrement. Un livre qui peut s’adresser à chacun d’entre nous, sans prétention.
Laurence de Biblioblog a été gênée par la narration au présent, je dois avouer que c’est un des ingrédients qui m’a le plus convaincue.
Chez A propos de livres, j’avais noté que ce roman lui avait rappelé en quelque sorte, Où on va papa de Fournier et je suis d’accord avec cet avis.
Canel a également apprécié ce roman.
Me voilà donc lancée à l’assaut du 2% de la rentrée littéraire.
8/14
18 réflexions au sujet de “Les lits en diagonale d’Anne Icart”