Nous avions lu les deux précédents, nous ne pouvions Pimprenelle et moi faire l’impasse sur le dernier opus de la trilogie des jumeaux. J’avais assez accroché avec le premier, bien moins avec le second. Je vais vous dire si bien m’en a pris d’aller au bout.
De quoi ça parle :
Il va être bien difficile de résumer ce roman qui comporte en fait les clés de cette trilogie. Après avoir suivi les divagations de nos jumeaux, on va davantage lire la version de Klaus sur son histoire. Et celle-ci ne ressemble pas du tout à celle que nous en avons eu dans le premier roman. Ce roman permet de voir comment le truchement de l’écriture a permis à l’enfant de vivre, et même de survivre, à une enfance abominable et chargée de douleur. L’écriture apparaît alors nécessaire comme dérivatif à la pesanteur de la réalité.
Ce que j’en ai pensé :
Je ne regrette pas d’avoir lu ce dernier tome de la trilogie car je voulais savoir de quoi il en retournait. Toutefois, je pense que ne pas lire du tout ces trois romans ne m’aurait pas manqué.
Je n’ai définitivement pas accroché au style et j’ai souvent dû m’accrocher aux branches pour comprendre qui parlait et de qui.
En bref, je salue l’auteur pour la construction de son oeuvre mais je ne peux pas dire que cela m’ait vraiment plu et encore moins que j’aurais plaisir à le relire, notamment pour aller chercher dans le premier tome les passages éclairés par le troisième.
Allons voir chez Pimprenelle ce qu’elle en a pensé.
20 réflexions au sujet de “Le troisième mensonge d’Agota Kristof”