Coup double aujourd’hui car je m’occupe enfin de ce tout en assurant avec Pimprenelle ma lecture du dimanche. Cette fois c’est elle qui a fait le choix d’acheter un des livres de ma gigantesque PAL.
Je remercie d’ailleurs Liliba qui a eu la grande gentillesse de le faire circuler. Il repartira chez Keisha dès demain matin.
De quoi ça parle :
La petite est née pendant la guerre et a toujours vécu avec sa mère. Elle a un père, elle le sait, mais elle ne le connaît pas puisqu’il est sur le front puis prisonnier de l’ennemi. Mais un jour, ce père va rentrer, elle le sait. Mais qu’est-ce qu’un père ?
Pendant cette attente, la petite, qui s’appelle France, se rappelle des épisodes de sa vie avec sa mère que tout le monde semble vouloir oublier. Mais elle en est certaine, le bébé qu’elle a vu dans les bras de sa mère n’est pas un rêve comme on essaie de l’en persuader.
Et puis un jour, ce père arrive. Mais il est fatigué, irritable et sa mère semble lui accorder tout son amour. Et puis il n’aime pas trop la façon dont l’enfant a été élevée. Et la petite va se révéler jalouse de toute cette attention qu’elle n’a plus, fâchée de ne plus être le centre de tout. Petit à petit, elle va tout faire pour mériter l’attention de son père. Jusqu’à l’irréparable…
Ce que j’en pense :
C’est un petit livre que j’ai dévoré avec beaucoup d’intérêt : le sujet est poignant, le style très agréable. On se laisse porter par la petite musique ce texte. Même si je n’ai pas été surprise par l’enchaînement des événements, j’ai passé avec ce livre un très bon moment. La vision enfantine et innocente de l’enfant m’a plu car elle ne s’accompagne pas d’une volonté de se calquer sur le langage d’une enfant de quatre ans.
Je mettrais toutefois un petit bémol sur la fin car je pense que l’auteur a trop voulu clore son roman. Je pense que c’est un point que je vais beaucoup surveiller dans les romans, suite à une conversation eue hier autour d’une pile de livres.
Cela m’a d’ailleurs donné envie de découvrir son autre roman, La femme de l’allemand.
Et toi Pimprenelle, bilan de cette lecture ?
Je vous rappelle au passage qu’il vous reste une semaine pour nous concocter un logo
pour notre LECTURE DU DIMANCHE !!
RAPPEL des renseignements ICI
29 réflexions au sujet de “Le père de la petite de Marie Sizun”