The Bew York Times en a dit :  » Des thrillers littéraires de cet acabit… on en redemande » et je ne peuxle_diable_danse qu’approuver cette phrase.

 

    Ce roman est un peu compliqué à résumer car beaucoup de choses et de personnages se mettent en place en parallèle. Lydia Langstone décide de quitter un mari qui la bat. Mais en 1934, à Londres, ce n’est pas un événement anodin. Elle décide d’aller se réfugier chez ce père qu’elle connaît à peine et qui vit dans un endroit étrangement nommé « Bleeding Heart Square ». Dès son arrivée, elle s’aperçoit d’un bon nombre de phénomènes étranges. Le propriétaire des lieux, M. Serridge reçoit des coeurs en décomposition par la Poste, sa femme a mystérieusement disparu, un homme vient s’installer là qui semble la rechercher en secret ; et bien d’autres choses encore que je ne voudrais vous révéler sans risquer d’en dire trop.

    Parce que le lecteur, lui, se doute que quelque chose est arrivé à Philippa Penhow, la disparue. Chaque début de chapitre offre un morceau de son journal intime et le commentaire d’un narrateur dont il nous faudra attendre la fin du roman pour connaître l’identité.

    Une fois passées une cinquantaine de pages et que les personnages se sont mis en place, l’intrigue est passionnante, les personnages hauts en couleur et l’ambiance très oppressante tout en restant dans l’ambiance propre au roman anglais. De plus, la narration nous entraîne de point de vue de personnage en point de vue de personnage et permet au lecteur de reconstruire petit à petit la trame des événements et l’implication de chacun. Il faut noter aussi le côté historique intéressant puisque l’on voit en arrière-fond monter un mouvement fasciste totalement en accord avec le climat mondial de l’époque.

 

     Un roman magistral dont je conseille la lecture et pour laquelle je remercie les éditions du Cherche-midi.