Voici le roman que j’ai eu l’opportunité de recevoir pour le partenariat de novembre avec et les Editions Robert Laffont que je remercie conjointement de ce partage autour de la littérature. La couverture colorée et la mention de « comédie réjouissante » sur la 4e de couverture m’avaient donné envie de cette découverte.
De quoi ça parle :
La famille Sertilange coulait des jours heureux à Draguignan. Mais Monsieur obtient une promotion à la Poste et la famille va devoir quitter le soleil pour aller s’installer en région parisienne. Non, ce ne sera pas un « Bienvenue chez les Parigots » à l’image du film qui a fait rire la France entière (ou presque) il n’y a pas si longtemps.
L’installation se fait tant bien que mal et la famille commence à prendre certains repères. Mais le soir de la finale de l’émission de télé-réalité « Regardez-les vivre », le poste de télévision tombe en panne. Et c’est le drame. Mme Sertilange va avoir l’idée de regarder la télé des voisins avec une paire de jumelle, en attendant qu’un réparateur puisse venir.
Mais cela va marquer le début d’un complet bouleversement dans la famille car Mme Sertilange va désormais occuper ses journées à épier ce qui se passe dans tous les appartements de l’immeuble d’en face. Et cette nouvelle manie va la mener à des extravagances toujours plus fortes, entraînant toute sa famille dans le marasme.
Ce que j’en ai pensé :
Ce roman se veut une critique de la télé-réalité et de cette société qui vit dans le paraître et l’envie de son voisin. Le ton est léger et le livre se lit très vite. Peut-être trop d’ailleurs car je trouve que finalement, on ne va pas assez loin dans la dénonciation. On rit certes mais justement, ça ne grince pas assez, ça reste assez loufoque dans l’ensemble.
Ce que j’ai le moins aimé (et qui séduira d’autres lecteurs au contraire) c’est que la narration soit assumée par la plus jeune fille de la maison. Et donc le lecteur est contraint d’écouter la version de cette enfant de dix ans qui ne fait aucun effort pour produire des négations complètes. Et un style oral, certes fait exprès, pendant plus de 200 pages, ça m’épuise. Mais je dois dire que c’est vraiment quelque chose qui m’est personnel.
Un livre léger donc mais qui selon moi ne parvient pas à accrocher ses prétentions de départ. Je vous conseille les avis plus enthousiastes de Celsmoon, SD49, Tiphanie et Eléa.
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