Encore une fois la collection Folio à 2 euros est l’occasion de
découvrir ou redécouvrir un auteur. Celui-ci nous offre tros nouvelles
de Stevenson, auteur britannique du XIXe siècle, conu avant tout pour
deux titres qui sont L’Ile au Trésor (1883) et L’étrange cas du Dr
Jekyll et de Mr Hyde (1886).
C’est à la lecture d’un article sur le blog d’Alwenn que j’ai eu envie de relire cet auteur (le lien vers son article ICI) et bien m’en a pris.
Les trois nouvelles de ce petit recueil sont en fait les trois premières nouvelles d’un recueil plus volumineux intitulé Les Nouvelles Mille et une Nuits, que je prendrai à mon avis bientôt le temps de lire.
Ces trois premières nouvelles nous emmènent partager les aventures de
deux personnages : le Prince Florizel et le Colonel Géraldine. Ces deux
hommes forment un duo bien soudé même si le Prince, par son rang,
remporte toujours le dernier mot. Ces récits sont présentés comme des
contes narrés par un érudit arabe. A la fin de chacune des histoires
est annoncé le titre de celle qui lui fait suite.
Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème
Nouvelle qui raconte comment les deux comparses se sont retrouvés inscrits à un bien étrange club et comment on peut perdre la vie sans l’avoir réellement désiré. Les deux hommes vont avoir affaire à une dangereuse organisation criminelle. Cette nouvelle est en quelque sorte la clé de voûte des trois autres. J’ai eu un peu de mal à adhérer à l’histoire dans les premières pages, probablement à cause du titre que je trouvais ridicule. Or, c’est une très bonne histoire?
Histoire du docteur et de la malle de Saratoga
C’est l’histoire d’un jeune homme qui se retrouve attiré dans un piège. en rentrant dans sa chambre d’hôtel, il trouve le cadavre d’un autre jeune homme, qu’on a assassiné et mis dans son lit. Aidé d’un médecin, il va tenter de se débarrasser du corps en le cachant dans une malle. Mais l’identité du macchabée va se révéler surprenante. Encore une bonne nouvelle même si j’ai eu un petit moment de lassitude vers la fin.
Aventure du fiacre
C’est ma préférée des trois car j’ai aimé la manière de faire flotter le suspense jusqu’à la fin. Le lieutenant Brackenbury Rich, de retour à Londres, cherche comment occuper sa soirée. Errant dans les rues en quête d’une quelconque aventure, il trouve un fiacre et demande au cocher de l’emmener là où ce dernier le souhaite. Ce dernier le mène à une réception organisée par un certain M.Morris. Celui-ci est un hôte des plus avenants, à un point tel que cela intrigue le lieutenant. C’est une bien étrange récepton à laquelle il a été convié et ce soi-disant Morris cache un but secret.
Une bien belle découverte dont je vais clore le compte-rendu par un citation tirée de la deuxième nouvelle : « Une fois que ce genre d’horloge a fini de tourner, ce n’est plus à mes yeux qu’un mécanisme qu’il faut examiner au bistouri. Une fois que le sang est figé, ce n’est plus du sang humain :lorsque la chair est morte, ce n’est plus la chair que désirent les amants, et que nous repsectons chez nos amis. Grâce, attirance, terreur, tout cela s’en est allé avec le souffle de la vie.
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