Pimprenelle et moi ne pouvions terminer la semaine que sur un bon récit bien glauque avec tueur en série ! Des meurtres bien particuliers, notamment parce que le premier est celui d’un cheval. Un vrai carnage : seul le corps est retrouvé, la tête et le sang de l’animal ayant été emportés.
Puis c’est au tour de Martina Flochten, étudiante participant à un chantier de fouilles archéologiques d’être retrouvée morte dans une mise en scène des plus macabres.
L’inspecteur Anders Knutas est chargé de l’enquête et va voir s’enchaîner décapitations d’animaux et meurtres selon le même rituel.
Néanmoins, on est dans du polar nordique et si ce qui est suggéré est horrible, le sang ne gicle pas non plus. Ce roman est vraiment d’une lecture très agréable, on est emporté machinalement de page en page, découvrant de nouveaux meurtres, pressentant pas à pas que cela ne va pas s’arrêter.
Le personnage de l’enquêteur est apparemment récurrent chez Mari Jungstedt et ce roman est le troisième paru. Cependant, je n’ai pas été gênée, notamment parce que finalement, on entre peu dans son quotidien et qu’il n’est pas tant caractérisé que cela. Le personnage de Johan, le journaliste, ainsi que celui de la femme dont il est épris, Emma, est bien plus développé et on entre davantage dans leur histoire et leur intimité.
Une équipière de Knutas m’a un peu agacée tant ses hypothèses et ses méthodes de profilage m’ont semblé ridicule, mais j’ai eu l’impression parfois que Knutas lui même ne la trouvait pas très fine. Mais bon, grâce à elle, je me suis sentie bien plus fine qu’habituellement quand je lis un polar…
Ce roman a tous les ingrédients d’un bon polar avec cette impression de retenue, de distance qui rend les polars du Nord si caractéristiques.
M’est avis que ce roman a dû séduire notre Pimprenelle !!
Merci de nous avoir accompagnées dans cette semaine de partage, n’oubliez pas que vous avez jusqu’à minuit pour le concours. Et à dimanche prochain !
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