Tout d’abord, je remercie Kathel qui a eu la gentillesse de bien vouloir faire voyager ce livre et ainsi de m’en permettre la découverte.
De quoi ça parle :
Il ne suffit parfois que d’un regard pour voir sa vie basculer. Et c’est exactement le tort qu’aura Abby. Alors qu’elle ne quitte Emma, la petite fille de son conjoint, des yeux que quelques instants, cette dernière disparaît.
Commence alors le long parcours de l’attente, des recherches mais aussi de toutes les fractures avec soi et son entourage.
Mais un enfant peut-il vraiment disparaître sans laisser de trace ? Ne ressent-on pas au fond de ses tripes qu’un enfant est toujours vivant ? abby n’abandonnera jamais, rongée par la culpabilité mais aussi par cet amour surpuissant que l’on peut éprouver pour un enfant.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un livre très pudique sur la question de la perte de l’enfant. La douleur y est présente mais contrebalancée par l’espoir et la détermination. A aucun moment, on n’en fait trop sur ce sujet-là.
Toutefois, j’ai un peu peiné dans la première partie du roman que j’ai trouvée un peu longue.
A partir du moment où Abby décide d’aller au Costa Rica, je n’ai par contre plus réussi à lâcher ce livre.
C’est un beau roman que je suis ravie d’avoir lu même si la fin m’a un peu déçue car un peu trop en demi-teinte à mon goût.
Ce livre va désormais reprendre la voie postale et continuer, j’en suis certaine, de faire des lecteurs heureux.
Et comme, il avait bravement attendu son tour sur ma PAL, je peux l’affubler du désormais célèbre logo
25 réflexions au sujet de “L’année brouillard de Michelle Richmond”