J’étais censée publier ce billet hier histoire de faire une petite LECTURE DU DIMANCHE avec ma Pimprenelle dont le blog renaît
doucement de ses cendres. Mais je suis tombée dans un chouette traquenard hier et ne suis rentrée que très tard chez moi. Donc la LECTURE DU DIMANCHE est publiée le lundi. Mais bon, quand il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir. Et tout le monde ici sait que je milite pour le plaisir.
La Trace de Christine Féret-Fleury est un thriller mettant en scène une future mariée, une cousine jalouse, une grand-mère gay et un tueur en série. Secouez un peu, rajoutez une fuite en voiture et vous avez les ingrédients principaux.
Sarah est donc sur le point de se marier avec Adrian, beau et parfait en apparence. Sa mère, Cornélia, organise tout d’une main de maître, laissant peu de place à l’avis de quiconque sur la question. Arrive Rébecca, la jeune cousine, la Frenchie, qui en plus est secrètement amoureuse du futur marié. Et puis, il y a aussi une ancienne histoire de famille, l’histoire d’une autre Sarah pendue pour sorcellerie et d’un homme complètement fanatique d’elle.
Le jour du mariage, Sarah reçoit un bouquet de roses noires dans lequel ont été insérées des lames de rasoir. Elle se coupe, panique et décide de fuir. Dans sa course effrénée, poursuivie par l’homme qui veut la tuer, elle entraîne donc Rebecca sa cousine et Lavinia, la grand-mère.
Ce livre se lit très facilement mais ne remplit pas à mon goût les attentes d’un thriller. Il y avait certes tous les ingrédients pour faire un très bon roman mais on a l’impression que l’auteur n’a pas su en tirer parti. Certes, le public visé est plus jeune que moi, mais ce n’est pas pour moi un argument quant à ce que j’ai trouvé inabouti. Tout d’abord, tout ce qui touche à la sorcellerie n’a pas été exploité à son maximum. Cela apparaît presque même plus de l’ordre du prétexte qu’autre chose au final.
Si l’auteur réussit à brouiller les pistes quant à l’identité du tueur, je trouve qu’elle fait une erreur dans la construction de son récit en ne donnant une information capitale qu’à la toute fin du roman. Et du coup, ça contrevient aux règles de construction du genre, je trouve. Mais si je développe ici, je vous spoile…
Ensuite, j’ai trouvé superflu de rajouter toute cette histoire de la grand-mère et tout ce discours plaqué sur la tolérance de l’homosexualité. Je dirais pour conclure que l’auteur a voulu partir sur trop de choses mais que cela donne l’impression que rien n’a été traité à fond. Un roman lu sans difficulté mais pas réellement apprécié. Dommage car j’étais ravie de relire un thriller chez Blackmoon après l’expérience concluante du roman de Frédéric Mars.
Filons vite lire l’avis de Pimprenelle. Mais également celui de Cajou
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