Devant vos yeux ébahis, j’ai tiré de ma PAL un livre acheté lors du salon du livre de cette année, soit moins de six mois après achat. Oui, je sais, c’est un exploit, arrêtez les flashs. Je voulais le faire dédicacer mais la longueur de la file d’attente a eu raison de moi.
Le pitch me branchait beaucoup : une femme à la quarantaine, fraîchement divorcée trouve un nouvel appartement, celui dans lequel, elle le sait, elle va démarrer une nouvelle vie. Le souci est que, dès la première nuit, un sentiment de malaise s’empare d’elle et l’empêche de dormir. Elle va découvrir que dans sa chambre, une jeune fille a été assassinée des années auparavant. Dès lors, cela devient une obsession pour Pascaline qui n’a de cesse de connaître tous les détails de cette affaire dans laquelle d’autres jeunes filles ont également trouvé la mort.
Je vais aller droit au but : ce fut d’un ennui mortel… Cette femme m’a donné des envies de violence, je ne vous dis que ça. Non mais, sans blague, quelle casse-bonbons en puissance. Au bout d’un moment, on a envie de la gifler et de lui dire soit de déménager, soit de nous lâcher un peu, hein…
Alors tout cela est prétexte à exorciser des souvenirs qui la hantent de puis des années. Si vous avez encore une quelconque envie de lire ce roman, sautez la fin de ce paragraphe. Non parce que le coup non seulement d’un autre appartement dans lequel, enfant, elle aurait aussi senti la mort puis le rapport avec la mort de son bébé, je suis désolée mais j’ai trouvé ça peu crédible pour le premier et complètement resucé pour le second. Et la fin, chers amis, encore plus bidon que le reste puisqu’elle part tuer son ex-mari et la compagne enceinte de celui-ci… alors qu’elle a la volonté et le charisme d’une huître pas fraîche. Quant au style : le degré zéro de l’écriture…
Je suis navrée de cette lecture d’autant que mes deux précédents essais avec cette auteur avaient été concluants. Je retenterai donc l’expérience en espérant que celui-ci n’ait juste pas été fait pour moi.
23 réflexions au sujet de “La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay”