Partager la publication "La femme de nos vies – Didier Van Cauwelaert"
Quand j’ai découvert cet auteur, j’en ai dévoré plusieurs de suite, tant je trouvais ça frais, agréable et facile à lire. Après l’éducation
d’une fée, La demi-pensionnaire, Cheyenne, L’évangile selon Jimmy, Un aller-simple, L’apparition que j’avais dans l’ensemble appréciés, j’ai carrément décroché avec La nuit dernière au XVe siècle et la Maison des lumières qui m’étaient tombés des mains. Ses deux tomes de Thomas Drimm ( dont je commence à me demander si on lira la suite) et Le journal intime d’un arbre ont globalement réussi à mé réconcilier avec l’auteur sans que je retrouve pour autant l’émoi de mes premières lectures. Alors qu’en est-il avec ce dernier roman qui a été en compétition pour le prix Relay des voyageurs ?
Ce roman nous offre la preuve que les gens ne sont jamais tout à fait ce que l’on pense qu’ils sont. Ilsa Schaffner n’est pas vraiment l’odieuse nazie que l’on croit, David Rosfeld n’est pas non plus celui qu’il prétend être depuis que son seul et véritable ami lui a donné son nom, changeant à jamais son destin de petit gardien de vaches. Des destins qui se sont croisés pendant la 2e Guerre Mondiale et qui vont se croiser de nouveau alors qu’Ilsa est sur le point de mourir, laissée aux soins d’une petite fille qui la hait.
Si Ilsa a sauvé David, c’est à son tour de la sauver en quelque sorte puisque c’est son image qu’il va tenter de laver auprès de sa petite fille, en lui racontant son histoire, toute la vérité. Histoire qui s’inscrit dans la grande Histoire, celle d’une époque atroce.
Si j’ai beaucoup aimé l’histoire de ces personnages, je dois reconnaître que les choix narratifs m’ont littéralement épuisée. David s’adresse sans cesse à Marianne dans une sorte de dialogue où l’on devine les répliques sans les avoir. Personnellement, ce choix narratif m’a grandement déplu. Certes l’histoire était plaisante et touchait à un pan que je connaissais moins de l’histoire des camps de concentration, certes j’ai lu ce roman avec beaucoup de pluidité et je l’ai trouvé bien meilleur que ceux de 2008 et 2009 ; néanmoins, ce n’est pas un coup de coeur et j’aurais aisément pu me passer de le lire. Une distraction, ni plus, ni moins.
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