Voilà un de ces livres que l’on lit comme un remède à la morosité. Une de ces histoires qui donne envie de croire en l’amour, le vrai.
De quoi ça parle :
Parfois, dans la vie, alors que l’on vit des choses banales, se produit l’irréparable. Un dimanche, le mari de Nathalie ne reviendra pas de son footing, renversé par une voiture. Comment se remettre de la mort de l’homme qu’on aime par dessus tout, de celui que l’on nomme sa moitié.
Nathalie va alors se jeter à corps perdu dans son travail. Et c’est là, que plusieurs années plus tard, elle va embrasser un de ses collègues de manière totalement irréfléchie. Mais quand elle s’aperçoit que ce n’est finalement pas ce qu’elle voulait, une spirale infernale s’est mise en place. Markus l’embrassé n’aura de cesse de penser à elle et son patron, repoussé, va se comporter comme le dernier des idiots…
Ce que j’en ai pensé :
Un mort, des pleurs, un baiser volé, oui. Mais une vraie belle histoire d’amour, une leçon sur cette manie de se fier aux apparences. Voilà un roman qui allie à la perfection le traitement intelligent des sentiments et un style d’écriture remarquable.
J’ai lu ce livre d’un souffle, sans me résoudre à quitter ne serait-ce que quelques instants cette Nathalie dont le simple prénom serait une invitation à la nostalgie, selon Markus. J’ai aimé cette capacité à rendre la vie telle qu’elle est : une succession de rires et de pleurs et le côté instantané des choses que l’on ne peut empêcher de nous échapper.
Et ce Markus, quel homme ! Le type même de celui qui au premier abord n’a rien pour plaire et qui pourtant vous enlève définitivement le coeur.
Ce roman est un vrai petit bijou à découvrir. Ce livre a été énormément lu, c’est BOB qui vous le dit.
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