jours de college   C’est la septième édition du challenge de ma copine Calypso et c’est la première fois que j’y participe… car à chaque fois, j’oublie. Mais cette fois, Noukette a pris les choses en main et m’a dit que j’avais dans ma PAL, un livre qui correspondait et que c’était un petit livre et que donc, je n’avais aucune excuse. Bon… c’est Noukette qui décide hein.

    J’adore les nombreux recueils d’Histoires pressées de Bernard Friot et chaque année, j’en fais lire quelques unes à mes élèves de 6e, pour notre grand plaisir à tous. Et ce recueil, je l’ai acheté il y a bien un an ou deux, suite à un très bon avis lu je ne sais plus où. J’avais donc hâte de voir ce que l’auteur pouvait nous offrir dans un style différent.

    Jours de collège est un recueil de cinq nouvelles, cinq histoires se déroulant dans un collège.

    Fausse note est l’histoire d’un odieux et violent professeur de musique qui se permet gestes et paroles excessivement déplacés. Il maltraite en toute impunité ses élèves sans qu’aucune plainte des élèves soit jamais entendue. Et un jour l’irréparable a lieu… dans l’indifférence quasi-totale. 

  • J’ai eu du mal, on pas à croire e l’existence d’un tel professeur, mais surtout au fait que tout puisse se produire dans une telle indifférence générale. Et la toute fin de la nouvelle, danns laquelle on apprend que le professeur a été décoré… non, c’est trop, je pense…

 

    Marque c’est l’histoire d’une bande d’adolescents qui pour se moquer de l’addiction des jeunes aux marques et des différences que cela crée entre eux, stigmatisant ceux qui ne peuvent en porter, décident d’en créer une, symbole de leur Cité : les 400 coups.

  • Là, je ne sais pas, je ne suis pas entrée dans la nouvelle. L’idée est sympa, la nouvelle montre bien comment le phénomène se met en place. Mais pour une chute que j’ai trouvée trop rapide et pas assez fouillée. J’ai été déçue.

 

    Foulard, c’est l’histoire de Claire et de Samira. Samira a été renvoyée du collège car elle a refusé d’ôter le foulard à l’intérieur de l’établissemet scolaire. Et Claire souffre de l’absence de son amie, dont elle ne comprend au final pas les choix.

  • Là encore, un très bon choix de thème mais les réflexions et les pensées de Claire m’ont semblé vraiment idiotes. Si j’ai aimé le choix qu’elle fait à la fin de la nouvelle, j’ai encore une fois été déçue de la manière dont c’est mené et par la toute fin de la nouvelle… je n’ai pas trop su comment je devais prendre cette fin.

 

    Accident, c’est l’histoire d’un collégien persécuté et maltraité parce qu’il est gros et jugé faible. Et bien évidemment, l’histoire se termine mal.

  • C’est peut-être la nouvelle que j’ai trouvé la plus crédible, au final. J’ai bien ressenti la mise à l’écart de ce pauvre gosse, persécuté par les adolescents qui l’entourent. Et les adolescents sont vraiment cruels. 

    Correspondance, ce sont essentiellement les lettres qu’une collégienne écrit à son professeur de français sans les lui envoyer. Entre chacune de ces lettres, on peut lire le récit du quotidien du professeur.

  • Bon, l’adolescente est amoureuse de son prof… classique… Le prof, lui, a sa vie… classique. Mais la fin m’a clairement dérangée… j’ai détesté ce que cela pouvait supposer

 

    Je crois que je n’ai clairement pas aimé ce recueil et ce pour une raison que je m’explique assez bien. L’adulte y est à chaque fois représenté comme le mauvais ou le crétin : professeur qui abuse de son autorité, chef d’établissement faible ou complètement à côté de la plaque, surveillants qui n’assurent pas leur part du travail. Je veux bien que les collèges soient des jungles, que des mômes puissent y être en souffrance, que certains enseignants puissent abuser de ce qu’ils pensent être leur pouvoir. Mais là, je trouve qu’il n’y a rien pour contrebalancer. Et du coup, je trouve que ligne après ligne, on sombre dans la caricature.

 

 

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