Rien ne va plus sur ce blog, chers lecteurs, la LECTURE DU DIMANCHE arrive le lundi. Certains diront qu’entre l’une et l’autre cela devient une habitude, mais n’est-ce pas tout le charme de la vie que d’être atypique…
Les fins d’année sont chargées et comme en ce moment je suis en pleine période d’expérimentation scientifique, je ne peux pas tout faire. Néanmoins, en cas de relative panne de lecture, rien de tel qu’un Chattam pour vous replonger dans vos livres.
Dans In tenebris, rien ne vous sera épargné. Le Mal est toujours là et ses suppots sont légion. Ce roman prend pour départ un cas de figure qui détruit chaque année d’innombrables familles : les disparitions. Tant que les proches n’ont pas de nouvelle (bonne ou mauvaise), il est impossible de reprendre sa vie, de faire son deuil. Peut-on dire que Julia a de la chance d’avoir réchappé à son enlèvement ? Retrouvée certes vivante mais à moitié folle et scalpée, prétendant ressortir de l’Enfer, quelle vie s’offre à elle ?
Annabel est l’inspectrice chargée de l’enquête. Les disparitions la touchent particulièrement puisque son mari a disparu un an auparavant sans laisser aucune trace. A-t-il été victime d’un accident, a-t-il été kidnappé ou a-t-il brusquement décidé de changer de vie ? Elle n’en sait rien et peine de fait à reconstruire sa vie. L’aide de Joshua Brolin, ancien flic spécialisé dans les tueurs en série, va lui être précieuse. De son côté, il cherche une jeune femme récemment disparue et qui semble avoir été enlevée par le monstre sanguinaire qui sévit à Brooklyn.
Maxime Chattam sait faire monter l’angoisse. Comme dans le premier volume de ce qui s’intitule « La trilogie du mal », le roman est construit sur un retournement en fin de première partie. Le lecteur est intrigué par une énigme qui semble se résoudre rapidement et qui n’est en fait que la partie émergée de l’iceberg. Vous aimez les tueurs en série – en littérature bien entendu sinon c’est que vous êtes un pervers et que vous avez fait fausse route en arrivant ici – alors plongez-vous dans cette trilogie macabre.
Dans ce roman tout est bon. Tout d’abord, le lecteur de L’âme du mal va se réjouir de retrouver Joshua Brolin dont le personnage a encore acquis en épaisseur. Son vécu du tome précédent fait de lui un personnage à vif, tourmenté mais toujours aussi efficace et psychologue. On ne l’en aime que davantage. Ajoutez-lui le personnage d’Annabelle, autre écorchée de la vie, et vous obtenez un tandem de choc.
L’auteur nous plonge encore une fois dans ce que l’humanité porte de plus sombre en elle : on frémit, on ferme les yeux, le coeur bat vite… non ce n’est pas un roman d’amour bienvenue en Enfer !
Je vous invite également à aller lire l’avis de Pimprenelle, si ce n’est déjà fait.
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