Avant de vous parler de la lecture de ce roman, je vais vous parler d’une nouvelle petite chose qui va avoir lieu sur mon blog, mais pas seulement sur le mien.
Avec Pimprenelle, nous nous sommes aperçues que nous avions pas mal de goûts communs en matière de lecture, et de fait quelques titres en commun dans notre PAL. Nous allons donc tenter de proposer chaque semaine, la lecture du dimanche, un petit rendez-vous hebdomadaire lors duquel on vous présentera une lecture commune, ou presque. Puisque cette semaine, ce n’est pas le roman que nous avons en commun mais l’auteur.
Il y a une dizaine de jours, Pimprenelle et moi avons arpenté un grand libraire parisien et je lui ai parlé des écrits de Didier Van Cauwelaert que j’aime beaucoup et lui ai conseillé de commencer par L’éducation d’une fée. Et vous pensez bien que je ne voulais pas être en reste et me suis empressée de choisir un autre titre pour moi. C’est un peu de là qu’est venue notre envie de faire un billet « commun » chaque semaine. Bon et ce livre, me direz-vous ?
De quoi ça parle :
Martin Harris a eu un grave accident de la route et se réveille d’un coma. Il rentre chez lui et découvre qu’un autre homme prétend être lui. Et c’est d’autant plus troublant que sa propre femme semble ne pas le reconnaître et filer le parfait amour avec celui qu’il considère comme un imposteur. Va commencer alors un périple pour tenter de prouver qui il est. Mais nouvellement installé en France, personne n’est en mesure de l’identifier. Et l’autre homme semble maîtriser également le moindre de ses souvenirs. Une sorte de double parfait, hormis physiquement. Et la seule qui croit en lui est la femme qui conduisait le taxi dans lequel il se trouvait lors de l’accident.
J’aime beaucoup le passage du livre sur la quatrième de couverture : « J’ai tout perdu sauf la mémoire. Il m’a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu’il n’est pas moi : j’en suis la preuve vivante. Mais pour combien de temps ? Et qui va me croire ? »
Ce que j’en ai pensé :
C’est une lecture très divertissante, un roman que j’ai lu sans aucune difficulté. Mais ce ne sera pas mon préféré de l’auteur. Toute la première partie du livre est très entraînante mais je suis un peu déçue par la fin car cette fois je n’ai pas été surprise. Finalement, hormis le procédé dont il est question, la fin me semble attendue et cet auteur m’a habituée à mieux. Attention, je ne regrette pas ma lecture loin de là.
Un petit mot sur la couverture que j’aime beaucoup et qui illustre à merveille le thème du livre. C’est un collage de Bruno Mallart dont vous pourrez admirer le travail ICI.
De Didier Van Cauwelaert, j’ai lu :
* Cheyenne
* L’évangile de Jimmy
* La demi-pensionnaire
* L’éducation d’une fée (billets chez Pimprenelle et Leiloona)
* Hors de moi
* L’Apparition
Et je pense que j’en lirai encore !!
Une phrase de lui que j’aime beaucoup : « Ma vie est une somme de futurs antérieurs destinée à ne rien perdre,
une façon comme une autre d’envisager l’avenir sans vraiment s’y
soumettre. Se projeter en avant pour revenir en arrière. » (Cheyenne, 1993)
Sinon, je vous dis à la semaine prochaine, ici et chez Pimprenelle, pour une nouvelle lecture du dimanche.
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