Il y a peu de temps, je découvrais ce titre sur le blog « Les Lectures de Kali ». Ne connaissant pas cet auteur et alléchée par le résumé, je décidai de l’ajouter à ma PAL de Pise.
De quoi ça parle :
Ce petit roman est autobiographique. Au départ de sa femme qui lui avoue ne plus avoir de désir pour lui, René va se souvenir de la maladie et de la mort de sa mère. Ce roman est donc constitué des récits de ces deux pans de sa vie. D’un côté, la longue maladie de sa mère et de la difficulté d’accompagner ses parents vers la mort. De l’autre, le départ de la femme aimée qui refait sa vie et la séparation d’avec l’enfant.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un livre très fluide qu’on lit en très peu de temps. L’écriture est simple et agréable. L’histoire est touchante, notamment la partie où il raconte la maladie de sa maman. Cependant, je ne sais pas si ce livre restera longtemps dans ma mémoire, peut-être parce que je ne connaissais pas cet auteur avant de lire un pan de sa vie. Peut-être devrais-je lire un pur roman de lui ?
Un joli passage :
* « Les mots nous sauvent de tout. Ils remontent de si loin. Ils nous viennent de nos mères.
Les premiers mots d’abord. Le mot maman, le mot amour, le mot caresse. Tous les mots ne sont pas dans les dictionnaires. Les vrais mots sont dans le regard d’une maman, dans son sourire. C’est le sommeil retrouvé, la grande paix de la nuit, les téléphones inutiles, le vol lent et bleu des rêves. Ecrire c’est aimer sans la peur épuisante d’être abandonné. Seules les mères et l’écriture ne nous abandonnent jamais. Chaque cahier qui s’ouvre est un berceau calme et blanc. Chaque cahier fait de nous un enfant. »
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