Et voilà, je relâche enfin ce gentiment prêté par Kathel dont vous pouvez lire le billet ICI.
De quoi ça parle :
Dans un village du Nord du Mexique frappé par la sécheresse, Lucio bibliothécaire assez atypique a bien du mal à faire la part entre la réalité et la fiction. Ainsi quand Remigio, son fils, lui confie avoir retrouvé dans son puits (le seul qui ait encore de l’eau) le cadavre d’une petite fille, c’est dans les livres qu’il va tenter de trouver la solution à ce problème ainsi qu’à l’énigme que pose l’identité du meurtrier. Ainsi tout ce roman va tourner autour des divagations du bibliothécaire et même la mère de l’enfant va rentrer dans ce « délire » autour des ressemblances troublantes qu’il y a entre l’histoire de sa fille et d’autres romans.
Ce que j’en ai pensé :
Ce fut une lecture très étrange. Tout d’abord, ce roman demande une concentration extrême car on saute sans cesse de la réalité à la fiction puisque la fiction nourrit de manière constante ce qui se passe dans le quotidien des personnages. Ensuite, je ne suis pas certaine d’avoir tout suivi, d’avoir saisi tout l’enjeu de ce livre. S’il fallait deviner qui est le meurtrier de la fillette, je suis passée à côté. Certes, c’est un roman qui joue sur les pouvoirs de la fiction mais malgré le plaisir que j’ai eu à la lecture de nombreux passages, l’ensemble me laisse un goût étrange.
C’est ma deuxième rencontre avec un auteur mexicain et c’est encore un avis en demi-teinte.
Ce livre va donc retourner enfin au bercail. Kathel, je te remercie vraiment pour ce prêt !
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