Découverte d’Etienne Davodeau – Episode 2

Allez encore deux bandes dessinées de ce monsieur, découvert grâce aux copines blogueuses.

    Tout d’abord, Chute de Vélo que j’ai lue cet été mais dont je ne vous avais pas encore parlé car j’attendais de lire encore au moins une autre BD de l’auteur pour faire un billet.

    Dans cette BD, une famille se rassemble dans la maison familiale. La grand-mère souffre de la maladie d’Alzheimer et il va falloir penser à vendre la maison. Autour de cette décision, la famille se retrouve et les tensions entre certains sont palpables.

    Dans la rue, sur le trottoir d’en face, deux ouvriers sont en plein travaux. Mais le courant passe mal entre le patron et son apprenti, très mal…

    C’est un moment clé où beaucoup de choses vont être révélées, complètement ou en partie, où le lecteur en sait souvent beaucoup plus que les personnages eux-mêmes. J’aime beaucoup la manière que Davodeau a de traiter les rapports humains, la manière qu’il a de montrer les interactions de ses protagonistes. J’ai encore pris beaucoup de plaisir à cette lecture.

   Avec L’Atelier, j’ai découvert un Davodeau un peu différent. Cette fois, il représente sa famille – sa femme et ses deux filles – à travers le prisme que celles-ci entretiennent avec son métier de dessinateur. J’ai beaucoup aimé la manière dont il imprègne le récit de l’intimité de son foyer avec sa création artistique. De même, ce qu’il dessine finit par infester littéralement la réalité et cela donne une touche farfelue très agréable. De plus, toute la tendresse pour les êtres qui lui sont chers est déployée par touche dans cette petite BD qui simisce avec beaucoup de fraîcheur dans ce qu’il a de plus intime. A découvrir !