contes    Je vous le donne en mille. Qui a bien pu choisir la lecture de ce dimanche ? Pimprenelle bien sûr ! Bon vu le titre, vous imaginez qu’il n’a pas fallu me pousser beaucoup…

De quoi ça parle :

    Un écrivain tente de réécrire des contes. Il met en avant ce qui pourrait être la partie cachée de ce qu’on croit être des contes pour enfants. Dans la maison dans laquelle il vit, il y a Carole sa copine mais aussi Alice, la jeune soeur de cette dernière et Louise, la bonne.
    Les récits des différents jeux sexuels des protagonistes vont être entrecoupés par les versions coquines des contes de notre enfance : Pinocchio dont ce n’est pas le nez qui pousse, le grand méchant loup, pervers masochiste, victime consentante des trois petites cochonnes, la mère Michel qui a perdu sa chatte, Blanche-Neige très occupée par les sept nains…

Ce que j’en ai pensé :

    Tout d’abord, je dois dire que j’ai trouvé l’idée très drôle que de revisiter ces contes en leur redonnant leur dimension sexuelle. Je me suis d’ailleurs beaucoup amusée avec l’histoire de Pinocchio et celle des trois cochonnes. Par contre, j’ai fin par me lasser car j’ai trouvé que la parodie finissait reléguée derrière une volonté de faire du sexe à tout prix. C’est ainsi que je n’ai pas du tout aimer le conte avec l’ogre qui finir par s’envoyer sa femme… mais aussi ses sept filles… Et je vous passe les dialogues des petits personnages de la comtesse de Ségur…
    En fait, je sais bien ce qui coince pour moi. Je ne supporte pas quand la sexualité tourne autour des enfants. Et d’ailleurs, le narrateur finit par avoir des rapports sexuels avec la petite Alice qui n’a que 13 ans. On pourra me dire ce qu’on voudra, que c’est de la fiction, qu’il faut prendre ça au second degré, personnellement je ne peux pas être émoustillée par un récit érotique dans lequel sont mis en scène des enfants.
    Je n’ai d’ailleurs pas terminé ce bouquin. Je trouve que l’idée originale de départ est finalement noyée dans de la pornographie de bas étage.

Je vais de ce pas lire l’avis de Pimprenelle.
Bon dimanche à tous.

Calepin