deneuve

    Je suis incorrigible. Dès qu’un récit parle de la vie des profs, je veux le lire. alors que je baigne là-dedans à longueur de temps et qu’au final, je ne m’y retrouve jamais. Mais le récit du quotidien d’un prof en LEP dans les quartiers Nord de Marseille, je me suis dit que j’allais sans doute y trouver des ressemblances et en rire.

    Alors effectivement, certains passages sont savoureux, certaines anecdotes croustillantes et le langage du Sud des plus fleuris. Hormis le choix des mots, les mômes de banlieue défavorisée ont quand même de sacrés points communs… et je pense pas que l’on puisse s’en réjouir, au fond… L’auteur aime son métier, on le sent. Il aime également le contact des jeunes et se remet sans cesse en question pour faire passer son enseignement.

    Néanmoins, je n’ai pas du tout été convaincue par la forme du récit lui-même, que j’ai trouvé décousu et dont je n’ai pas réussi à trouver le fil conducteur narratif. Mais peut-être n’y en avait-il pas. J’ai eu l’impression d’une succession d’anecdotes mises bout à bout. Et malgré le petit nombre de pages, je ne l’ai pourtant pas dévoré. Pas un coup de coeur donc.

    Merci à Solenn de l’avoir fait voyager jusqu’à moi.