Toujours dans ma découverte de la littérature nordique, je n’ai pas résisté à l’appel d’un partenariatcent_ans organisé par les Editions Gaïa et blog_o_book. Et encore une fois, cette littérature a su me toucher et m’emporter sur plus de 500 pages cette fois.

 

    Ce roman retrace l’histoire d’une famille sur 100 ans et à travers le destin de trois femmes : Sara Suzanne, sa fille Elida ainsi que sa petite fille Hjordis. A ces voix se rajoute celle de la petite Herbjorg, la quatrième génération ; et l’enfant semble se cacher d’un homme dont elle craint tout, surtout le pire.

    Plusieurs cahiers se succèdent retraçant chacune de ces histoires de femmes, mêlant les époques, opérant un va et vient non chronologique entre leurs vies, mais un va-et-vient qui permet à chaque histoire de nourrir celle des autres.

    Cent ans est un très beau roman même s’il ne baigne pas du tout dans la douceur. Les personnages s’aiment certes mais la vie est vraiment difficile. De celle des marins qui embarquent par n’importe quel temps afin de faire vivre leur famille à celle des femmes, mariées et mères trop tôt, et trop souvent. 

    J’ai beaucoup aimé ces destins de femmes qui m’ont beaucoup touchée et que j’ai emportées avec moi plusieurs jours durant (peu de temps à consacrer à la lecture depuis quinze jours en fait). Je crois que j’ai particulièrement aimé le personnage de Sara Suzanne qui se pose des questions qui ne m’ont pas laissée indifférente et dont les tiraillements m’ont beaucoup parlé au final. J’ai été secouée par Elida qui décide pour suivre son homme malade de confier ses enfants. Et la difficulté de reconstruire ensuite le noyau familial. J’ai d’ailleurs été agréablement surprise par la manière dont la famille recueille les enfants à chaque drame, à chaque décès, sans jamais se poser de questions, tout naturellement.

 

    C’est un vraiment beau roman dont il ne faut pas rater la lecture. Je le recommande chaudement.

 

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